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Les grandes lignes du plan de lutte contre le chômage des jeunes

Le 24 avril dernier, Nicolas Sarkozy présentait plusieurs mesures pour l'emploi des jeunes. Inscrites dans un nouveau plan d'urgence, ces dernières visent à renforcer les aides sur les contrats de professionnalisation, l'apprentissage, et à faire évoluer les stages. L'entrée en vigueur de ces mesures se fera en juin prochain et concernera les entreprises ayant recruté des jeunes bénéficiant à travers ces différents dispositifs après le 24 avril 2009.

Ecrit par Ludovic Robert – le mardi 12 mai 2009 à 19H32

A la Réunion, un jeune sur deux de moins de 25 ans est au chômage. Diplômés ou non, ils rencontrent souvent un parcours semé d’embûches dans la recherche d’un emploi. Face à ce contexte social alarmant, le chef de l’Etat a mis en place une série de mesures dont le but devrait être de favoriser l’intégration de cette catégorie de la population dans le monde de l’emploi.

Les entreprises ayant embauché un jeune de moins de 26 ans en contrat de professionnalisation après le 24 avril dernier, date de l’annonce du plan de lutte contre le chômage, bénéficieront d’une prime de 1.000 euros, voire de 2.000 euros si le jeune recruté n’a pas le baccalauréat. C’est une des mesures phares de ce nouveau plan à l’image des mesures prises en faveur des entreprises faisant appel aux contrats d’apprentissage. Jusqu’à maintenant, seule l’embauche des jeunes âgés au moins de 26 ans menait à une aide financière du Pôle Emploi.

Les stages en entreprises concernés

Auparavant, seules les entreprises comptant moins de 11 salariés, et/ou artisans, profitaient d’une exonération intégrale des cotisations sociales, à l’exception de la cotisation accident du travail – maladie professionnelle. Désormais, ce dispositif sera appliqué aux entreprises prenant sous leurs ailes un apprenti avant le 30 juin 2010.
Les entreprises de moins de 50 salariés qui agiront de la sorte auront droit à une prime de 1.800 euros versée au moment du recrutement et après 6 mois de contrat.
 
Les étudiants à se plaindre des conditions relatives aux stages effectuées en entreprises ont été entendus puisque les stages devront dorénavant être rémunérés à partir de deux mois consécutifs travaillé contre trois mois actuellement. Une prime exceptionnelle de 3.000 euros interviendra pour les entreprises qui recruteront en CDI avant le 30 septembre prochain. Ici encore, cette aide sera versée en deux fois, soit 1.500 euros à l’embauche et le reste après 6 mois.

 

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