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Les gérants de stations Tamoil obligés de licencier?

La réunion entre les pétroliers, le syndicat des gérants de stations-service et le préfet se tient actuellement en préfecture. Une réunion au cours de laquelle les acteurs doivent trouver une solution pour appliquer la baisse de carburant au niveau local et mettre fin au gel des prix des carburants. Avant la rencontre, Bertrand D’Abbadie, directeur […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 04 septembre 2012 à 15H54

La réunion entre les pétroliers, le syndicat des gérants de stations-service et le préfet se tient actuellement en préfecture. Une réunion au cours de laquelle les acteurs doivent trouver une solution pour appliquer la baisse de carburant au niveau local et mettre fin au gel des prix des carburants.

Avant la rencontre, Bertrand D’Abbadie, directeur général de Tamoil à la Réunion, a lâché un pavé dans la mare. Il a été très clair sur le gel des prix. Si aucune solution n’est trouvée, Tamoil devra répercuter le manque à gagner sur les marges des stations-service (ndlr: Fixée aujourd’hui à 10,81 centimes).

En réunion ce matin avec l’ensemble des gérants de station au Port (ndlr: Tamoil possède 29 stations à travers l’île), le directeur général de Tamoil a lancé un ultimatum à ses gérants. Il veut récupérer 4 centimes sur leur marge. Une situation intenable pour Jean-François Clain, président de l’association des gérants de station Tamoil. « Concrètement, Monsieur D’Abbadie nous a demandé de rogner sur nos marges à hauteur de 4 centimes. On ne peut pas accepter ça. C’est pour ça que nous sommes présents devant la préfecture cet après-midi« , explique-t-il. Ils sont une vingtaine de gérants à faire le pied de grue devant la préfecture pour savoir qu’elles seront les conclusions de la réunion qui se tient cet après-midi.

« On ne veut pas payer pour les pétroliers« , souligne-t-il, expliquant que les gérants ne peuvent plus faire « d’efforts » sur leur marge. Jean-François Clain est inquiet pour la suite. « J’ai 12 employés, si on me demande de faire un effort de 4 centimes, on va vers le licenciement économique« , lâche-t-il. Des discussions qui pourraient remettre en cause le modèle réunionnais (ndlr: les pompistes) si aucune solution n’est trouvée, un modèle pourtant conforté pendant le grand débat sur la formation des prix des hydrocarbures à la Réunion.

« C’était une promesse électorale, voilà le résultat. Ceux qui paient aujourd’hui sont les petits« , conclut-il.

 

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