Les femmes membres du Comité central du PCR ont tenu une conférence de presse ce lundi, à Saint-Denis, pour contribuer à la campagne mondiale en faveur de la libération de la jeune Palestinienne Ahed Tamimi, 17 ans, actuellement emprisonnée en Israël.
« La Réunion a toujours été une terre de solidarité avec les peuples en lutte pour leur dignité et leur liberté. Dans ces combats, les femmes communistes ont toujours eu leur place et parfois même au premier rang » estime Julie Pontalba, candidate aux dernières législatives. « C’est à ce titre que nous souhaitons ajouter notre voix à celles qui ce sont déjà élevées »
Les femmes politiques, qui rappellent la position du Parti sur la question Palestinienne, à savoir « pour la reconnaissance de deux Etats et pour le respect de la résolution de l’ONU sur les frontières », soulignent que « le régime inhumain d’apartheid d’Afrique du Sud comme celui d’Israël n’existeraient pas sans le soutien des puissances occidentales, les Etats Unis en tête ». Elles poursuivent : « Ce sont les mêmes qui soutiennent la présence d’Israël comme Etat, mais refusent de reconnaître l’Etat Palestinien et empêcher son entrée à l’ONU ».
« Signez les pétitions »
Pour rappel, la jeune fille a été emprisonnée pour avoir giflé un soldat israélien lors d’une manifestation en Cisjordanie, après qu’elle a appris que son cousin de 14 ans avait reçu une balle en caoutchouc dans la tête. Sa mère et sa cousine étaient à ses côtés.
L’adolescente, passée devant un juge militaire le 31 janvier, est accusée de 12 chefs d’inculpation et risque 10 ans de prison. Le procès devait avoir lieu le 6 février mais a été rapporté au 13 février. Elle est devenue le visage de l’insoumission palestinienne. Sa mère quant à elle est accusée d’avoir filmé et publié la scène sur internet.
« Si les autorités reculent la date du procès c’est pour trouver toutes sortes d’alibi susceptibles d’en faire une condamnation exemplaire. Nous voulons utiliser le délai supplémentaire pour participer à faire pression sur ce procès injuste », estime Firose Gador, conseillère municipale du Port, appelant à signer les [pétitions]urlblank:https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/petitions/liberte-pour-ahed-tamimi?gclid=Cj0KCQiAnuDTBRDUARIsAL41eDrWCQguw7gsdOcTQyF1BeGMRW0JlNWkjklx5VjbW4hoGACDEmT0XogaAqg2EALw_wcB , mais aussi à se mobiliser pour « faire du 8 mars, une Journée de Solidarité avec les Femmes du monde entier victimes de violences et du non-respect de leurs droits comme de leur dignité ».
Pour le 13, date prévue du procès de Ahed Tamimi, les femmes politiques se réservent « le droit de prendre d’autres initiatives ».