Depuis ce matin, une grève illimitée touche la plateforme de courrier de St-Joseph. Les villes de St-Joseph, Petite-Ile et St-Philippe seront impactées quant à la distribution du courrier.
Loïc Bois, de Sud PTT nous explique les motifs de cette grève: les facteurs sont à bout. En cause, la réorganisation des tournées, qui ont été grandement rallongées. "Les collègues commencent à 5h30 pour prendre de l'avance sur leur tournée, et ils finissent vers 17h30 voire 18h. Ils n'ont plus de vie de famille, font des journées de près de 12 heures, ont des week-ends complets toutes les 6 semaines seulement.", narre le syndicaliste.
Mardi dernier, un préavis de grève illimitée était donc envoyé par le syndicat à la direction, dans lequel sont réclamées de meilleures conditions de travail, avec l'arrêt pur et simple des réorganisations de services. Au bureau de poste de Saint-Joseph, pas moins de 9 arrêts maladie sont à déplorer, des arrêts que Loïc Bois attribue à la surcharge de travail. "Un de nos collègues a eu un accident du travail, il est en burn-out", confie-t-il. Le syndicaliste craint que ces réorganisations ne finissent mal, évoquant le cas France Télécom. "La rentabilité passe avant la santé des facteurs, nous ne sommes pas des robots", dit-il.
Loïc Bois assure que la grève reprendra demain matin, la direction n'ayant pas reçu les représentants ce jour. Il estime que la situation dans les bureaux de poste étant intenable, le mouvement pourrait prendre de l'ampleur.
Loïc Bois, de Sud PTT nous explique les motifs de cette grève: les facteurs sont à bout. En cause, la réorganisation des tournées, qui ont été grandement rallongées. "Les collègues commencent à 5h30 pour prendre de l'avance sur leur tournée, et ils finissent vers 17h30 voire 18h. Ils n'ont plus de vie de famille, font des journées de près de 12 heures, ont des week-ends complets toutes les 6 semaines seulement.", narre le syndicaliste.
Mardi dernier, un préavis de grève illimitée était donc envoyé par le syndicat à la direction, dans lequel sont réclamées de meilleures conditions de travail, avec l'arrêt pur et simple des réorganisations de services. Au bureau de poste de Saint-Joseph, pas moins de 9 arrêts maladie sont à déplorer, des arrêts que Loïc Bois attribue à la surcharge de travail. "Un de nos collègues a eu un accident du travail, il est en burn-out", confie-t-il. Le syndicaliste craint que ces réorganisations ne finissent mal, évoquant le cas France Télécom. "La rentabilité passe avant la santé des facteurs, nous ne sommes pas des robots", dit-il.
Loïc Bois assure que la grève reprendra demain matin, la direction n'ayant pas reçu les représentants ce jour. Il estime que la situation dans les bureaux de poste étant intenable, le mouvement pourrait prendre de l'ampleur.