
Les producteurs péi peuvent se réjouir. Il y a à peine trois jours, il leur manquait encore 160.000 euros pour pouvoir exporter leurs 80 tonnes de fruits vers l’Europe. Didier Robert, le président de la Région Réunion, a confirmé cet après-midi le soutien financier de la collectivité : "Face à cette situation exceptionnelle, où l’on a d’un côté une production importante et de l’autre une réduction des vols commerciaux, la Région interviendra à hauteur de 150.000 euros".
La prise en charge du surcoût d’affrètement vient en sus des 150.000 euros d’aide forfaitaire à l’expédition déjà alloués chaque année. "Le développement économique et l’emploi sont notre priorité, justifie Didier Robert. Nous apportons un soutien raisonnable comparé aux enjeux économiques".
Il reste donc la même somme à fournir par les agriculteurs, qui ont choisi vendredi dernier l’opérateur logistique Kuehne + Nagel pour exporter leurs fruits vers Francfort en Allemagne par cargo, puis vers l’aéroport Paris CDG via 6 camions réfrigérés. Coût total de l’opération : Près de 300.000 euros.
"Le danger est à nos portes"
Jean-Yves Minatchy, président de la CGPER, a remercié le président de la pyramide inversée "au nom de tous les paysans fruitiers" avant d'ajouter une ombre au tableau. "Cette aide est une très bonne chose mais il ne faut pas oublier que le danger est à nos portes", a-t-il déclaré en référence à Madagascar et l’île Maurice. Face aux 12.000 à 15.000 tonnes de letchis et aux 2.400 tonnes de cannes à sucre respectivement exportées chaque année par nos voisins, il réclame "des garanties pour la production".
Le président de la CGPER souhaite qu’un "travail soit mené à travers une convention collective dès le premier trimestre 2015" pour donner aux producteurs les moyens d’écouler leurs fruits. "Les meilleurs au monde!", assure-t-il.
Une demande approuvée par Didier Robert qui estime par ailleurs nécessaire de "travailler dès maintenant pour l’avenir de la filière", en réclamant d’une part une modification du PECI agricole qui permettrait un accompagnement de l’Union européenne et d’autre part, une certification de la qualité des produits locaux.
La prise en charge du surcoût d’affrètement vient en sus des 150.000 euros d’aide forfaitaire à l’expédition déjà alloués chaque année. "Le développement économique et l’emploi sont notre priorité, justifie Didier Robert. Nous apportons un soutien raisonnable comparé aux enjeux économiques".
Il reste donc la même somme à fournir par les agriculteurs, qui ont choisi vendredi dernier l’opérateur logistique Kuehne + Nagel pour exporter leurs fruits vers Francfort en Allemagne par cargo, puis vers l’aéroport Paris CDG via 6 camions réfrigérés. Coût total de l’opération : Près de 300.000 euros.
"Le danger est à nos portes"
Jean-Yves Minatchy, président de la CGPER, a remercié le président de la pyramide inversée "au nom de tous les paysans fruitiers" avant d'ajouter une ombre au tableau. "Cette aide est une très bonne chose mais il ne faut pas oublier que le danger est à nos portes", a-t-il déclaré en référence à Madagascar et l’île Maurice. Face aux 12.000 à 15.000 tonnes de letchis et aux 2.400 tonnes de cannes à sucre respectivement exportées chaque année par nos voisins, il réclame "des garanties pour la production".
Le président de la CGPER souhaite qu’un "travail soit mené à travers une convention collective dès le premier trimestre 2015" pour donner aux producteurs les moyens d’écouler leurs fruits. "Les meilleurs au monde!", assure-t-il.
Une demande approuvée par Didier Robert qui estime par ailleurs nécessaire de "travailler dès maintenant pour l’avenir de la filière", en réclamant d’une part une modification du PECI agricole qui permettrait un accompagnement de l’Union européenne et d’autre part, une certification de la qualité des produits locaux.