L’affaire de l’Arast n’en finit pas. Les ex-salariés protégés sont toujours dans l’attente d’être reçus par la cour d’appel de Saint-Denis. Et les voilà devant la préfecture ce mardi matin pour déposer un courrier adressé au préfet.
En octobre dernier, la présidente de la cour d’appel leur avait indiqué vouloir attendre la décision de la cour de cassation en janvier 2016 concernant les ex-salariés de l’Arast, avant de les recevoir.
Mais les ex-salariés protégés de deux syndicats vont devoir finalement attendre décembre, voir l’année prochaine car ce n’est qu’en fin d’année que les autres salariés connaîtront la décision de la cour de cassation pour leur propre demande d’indemnités de licenciement.
« Et c’est trop long pour certains qui ont des contrats précaires ou qui sont au chômage », explique Mimose Libel, ancienne employée de l’Arast et porte-parole.
En effet, cela fait plus de cinq ans que les ex-salariés de l’Arast, qui ont perdu leur emploi quand l’association a fait faillite, demandent des indemnités.
Sur les 30 personnes concernées, la moitié serait en difficulté financière, selon elle.
Le groupe espère être reçu par le préfet très prochainement afin de lui demander d’intervenir et accélérer le processus devant la cour d’appel.