
Cette affaire a beau se passer à plus de 10.000 km de chez nous, on ne peut s'empêcher de la regarder avec une attention particulière. A l'heure où le père Hoarau va bientôt savoir s'il reste en détention provisoire, que le père Tual y est pour un moment et que Monseigneur Aubry se repose à Maurice (information Jir), 24 évêques d'Irlande sont eux au Vatican. Ils rencontrent tout à tour le pape et doivent s'expliquer autant que se confesser, voire se repentir, sur les graves faits de pédophilie qui ont secoué l'Eglise irlandaise tout au long de l'année 2009.
Des faits que le journal Lemonde.fr décrit comme ceci : "En novembre 2009, le ministère de la justice publiait un document, le rapport Murphy, démontrant que dans le diocèse de Dublin la hiérarchie catholique a mis en place un système bureaucratique destiné à étouffer toutes les affaires de pédophilie, commis entre 1975 et 2004, afin de préserver la réputation de l'Eglise et d'éviter de payer des dédommagements aux victimes". Qu'il y ait des prêtres déviants est une chose, qu'un système entier soit organisé pour le cacher, et donc implicitement le cautionner, en est une autre. D'autant qu'on parle de centaines d'enfants depuis plusieurs décennies...
Une affaire qui remonte jusqu'au Vatican où, si Benoît XVI a condamné ces actes, on lui reproche une réaction trop tendre et trop tardive. D'autant qu'après des scandales sur fond de pédophilie aux Etats-Unis et en Australie, une nouvelle affaire éclate en Allemagne concernant trois professeurs de collèges jésuites qui auraient abusé d'enfants dans les années 70 et 80.
Des faits que le journal Lemonde.fr décrit comme ceci : "En novembre 2009, le ministère de la justice publiait un document, le rapport Murphy, démontrant que dans le diocèse de Dublin la hiérarchie catholique a mis en place un système bureaucratique destiné à étouffer toutes les affaires de pédophilie, commis entre 1975 et 2004, afin de préserver la réputation de l'Eglise et d'éviter de payer des dédommagements aux victimes". Qu'il y ait des prêtres déviants est une chose, qu'un système entier soit organisé pour le cacher, et donc implicitement le cautionner, en est une autre. D'autant qu'on parle de centaines d'enfants depuis plusieurs décennies...
Une affaire qui remonte jusqu'au Vatican où, si Benoît XVI a condamné ces actes, on lui reproche une réaction trop tendre et trop tardive. D'autant qu'après des scandales sur fond de pédophilie aux Etats-Unis et en Australie, une nouvelle affaire éclate en Allemagne concernant trois professeurs de collèges jésuites qui auraient abusé d'enfants dans les années 70 et 80.