« Nous attendons désormais une réponse de la ministre Roselyne Bachelot« , a annoncé la porte-parole du mouvement des esthéticiennes, satisfaite d’avoir été entendue par le Directeur de cabinet de la Préfecture, Philippe Le Moing-Surzur.
Premier coup de gueule historique pour cette profession qui réclame une révision de son champ de compétence, et notamment une réglementation adaptée aux nouvelles techniques de travail.
A l’initiative de la « Confédération Nationale Artisanale des Instituts de Beauté », une journée de mobilisation nationale a été organisée à Paris ce lundi. Mouvement suivi à La Réunion: une trentaine d’entre elles ont manifesté devant la Préfecture. Blouses blanches, banderoles et chanson à l’appui pour crier leur « ras le poil« !
Artisanes qualifiées dans leur métier, les esthéticiennes ont un savoir-faire reconnu et répondent ainsi à une obligation de qualification parmi les plus élevées en Europe. Pourtant, contraintes par un texte archaïque datant des années 60 ignorant l’utilisation des nouvelles technologies, elles ne sont autorisées, pour prendre le seul exemple de l’épilation, qu’à pratiquer l’épilation à la cire et… à la pince !
