Revenir à la rubrique : Politique

Les entretiens de Gilette Aho: Nathalie Bassire

Gilette Aho a interviewé trois candidates aux municipales à la Réunion: Nathalie Bassire, Claudy Fruteau et Vanessa Miranville. Aujourd'hui, retrouvez son entretien avec Nathalie Bassire:

Ecrit par zinfos974 – le lundi 16 décembre 2013 à 14H27
Nathalie Bassire a émergé de la vie politique locale aux côtés de Didier Robert au Tampon. Parallèlement, ses activités associatives ainsi que ses mandats (au Département et à la mairie) lui ont permis de se faire connaitre auprès des Tamponnais. Tampon, la ville de toutes les convoitises tant les candidats se bousculent aux portes des municipales : de Tak à Paulet Payet en passant par Jean-Jacques  Vlody et les représentants des Verts, d’Huguette Bello, de Thierry Robert. Nathalie Bassire va devoir « crapahuter dans la fraîcheur des Hauts » pour prendre de l’avance et pourquoi pas sortir vainqueur ? 

Qu’est-ce qui a motivé votre participation à l’élection municipale ?

 
Depuis de nombreuses années, en ma qualité de conseillère générale et d’élue, je mène une politique d’écoute auprès des Tamponnais et des Tamponnaises ; Je suis extrêmement sensible à la situation des familles qui connaissent des problèmes de logements, d’emploi et autre.
D’autre part, ce choix émane du soutien des nombreux militants satisfaits de ma politique de proximité et aussi des soutiens du sénateur-maire président de l’UMP locale, Michel Fontaine, de l’UDI représenté par Nassimah Dindar, ainsi que celui du président d’Objectif Réunion, Didier Robert, qui m’ont accordé leur confiance. L’investiture de l’UMP nationale est venue confirmer ce soutien. C’est une décision publique et personnelle à la fois. Je ne me présente pas contre mes adversaires. Je viens en politique pour me mettre au service des autres et non pour me servir.
 
Quelles sont les propositions pour la municipalité qui vous différencient des autres candidats en lice ?
 
Les piliers de ma politique vont de pairs avec mon intégrité, ma confiance en l’autre, ma sincérité et le respect que je porte à chaque être humain. Je veux redonner confiance aux Tamponnaises et aux Tamponnais, reconstruire une ville plus solidaire, plus unie, plus dynamique et ambitieuse. Je souhaite finaliser les chantiers de l’eau potable et agricole, la réhabilitation des écoles, l’ouverture de nouvelles crèches et de micro-crèches. La dynamisation du tissu social, l’ouverture d’axes routiers pour régler les problèmes de circulation sont aussi mes priorités pour le Tampon. En deux mots, les habitants vont retrouver une qualité de vie et la fierté de vivre au Tampon. Ces projets seront conduits à travers une politique participative, un travail d’équipe qui n’existe plus depuis la nomination de l’actuel maire. 
 
Est-ce que la condition des femmes réunionnaises vous préoccupe ?
 
Bien sûr qu’elle me préoccupe ! Aujourd’hui, il y a toujours des cas de maltraitance à l’égard des femmes, des femmes en grande détresse morale. Le gouvernement n’a pas compris l’envergure des problèmes du terrain, les moyens nécessaires à la prise en charge des femmes et des enfants victimes de violences ont été complètement ignoré. L’effort n’a pas été significatif. Je suis sensible aussi aux difficultés rencontrées par les mères élevant seules leurs enfants. J’ai rencontré un certain nombre d’entre elles et c’est parce-que je souhaite qu’elles retrouvent toute leur dignité que je serai très attentive à l’application des mesures concernant ces problèmes et sur lesquelles mon équipe et moi travaillons actuellement. 
 
Pensez-vous qu’une forte participation des femmes aux différentes élections peut aider les hommes à voir la société autrement ? 
 
La société est faite d’hommes et de femmes de valeurs qui travaillent déjà ensemble pour une société plus égalitaire. J’encourage dans ce sens les femmes réunionnaises à s’intéresser encore davantage à la vie politique puisque nous sommes tous concernées par les décisions et les lois qui y sont prises. La politique est aussi un combat de femmes. 
 
Le 30 mars 2014, vous devenez maire de la commune. Quelle serait votre première initiative en tant que maire, en tant que femme ?
 
Il est urgent de remettre de l’ordre dans le fonctionnement des services de la mairie du Tampon, c’est à dire permettre aux agents de travailler avec plus de sérénité, de confiance, d’humanité et d’écoute et moins de pression. Une fois la confiance établie, nous pourrons reprendre sereinement un travail d’équipe. Parallèlement, je veux continuer à être accessible, disponible et à recevoir la population.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Huguette Bello reçoit le président de la Commission de surveillance de la Caisse des Dépôts

La présidente de Région a exposé les enjeux stratégiques du développement de La Réunion au président de la Commission de surveillance de la Caisse des Dépôts, mais aussi au directeur de la Banque des Territoires, ainsi qu’au directeur régional de la Caisse des Dépôts/Banque des territoires et au directeur régional adjoint de la Caisse des Dépôts/Banque des territoires.

Saint-Benoit : L’opposition ne croit pas à la « métamorphose » de la ville promue par Selly

À quelques heures du vote du budget, l’opposition bénédictine ne cache pas ses critiques vis-à-vis de l’action municipale engagée par Patrice Selly. « Saint-Benoit est en mouvement mais mouvement avec un S, avec des mouvements de contestation », lance Philippe Le Constant qui, comme Jean-Luc Julie, s’interroge sur la « métamorphose » de la commune mise en avant par l’équipe municipale « au vu de la faible part allouée à l’investissement ».

Une deuxième édition réussie pour le Festival de la Participation Citoyenne

Le Festival de la participation citoyenne, qui s’est tenu à Saint-Denis le 13 avril 2024, a réuni plus de 500 personnes autour de divers dispositifs de participation citoyenne, marquant également la clôture du Congrès Océan Indien de l’ANACEJ, avec des activités visant à renforcer la démocratie directe et l’engagement civique des Dionysiens.