
Le personnel enseignant du lycée professionnel Roches Maigres de Saint-Louis entamait hier son premier jour de grève illimitée.
Parmi les 90% des enseignants grévistes, Bruno Cahour, correspondant du syndicat FSU, livre son sentiment sur ce qu'il qualifie de "gestion purement comptable du Rectorat".
Ancré dans un secteur compliqué de Saint-Louis, selon ses propres termes, le lycée professionnel permettait jusqu'à maintenant, "en toute modestie", dit-il, de "fixer des jeunes de Roches Maigres" vers des métiers alors que beaucoup nous arrivent sans le niveau en écriture/lecture.
Ce rôle social et formateur, les professeurs le perpétuaient jusqu'à maintenant, à travers l'ouverture de formations très ciblées que l'on ne retrouve pas forcément ailleurs dans l'île.
Continuer à capter ce public difficile passait par l'ouverture de formations innovantes dans ce lycée professionnel de Saint-Louis. Aux dernières nouvelles, l'ouverture de ces filières ne seraient pas retenue par le Rectorat même si Bruno Cahour concède que l'institution de Saint-Denis compose avec une pénurie de moyens. L'objectif des enseignants de Roches Maigres était de créer une attractivité autour des filières proposées dans l'établissement.
"Nous proposions l'ouverture d'une demi-classe patrimoine bâti", qui avait pour finalité de former des jeunes à la rénovation de maisons créoles. Un autre exemple de formation qui arrivait à point nommé était celle proposée en soudure. "Avec les chantiers qui se profilent de la NRL, c'est le type de métiers dont on aura besoin", dit-il.
"Au Rectorat, ils n'ont même pas ouvert nos dossiers", croit savoir l'enseignant qui comme ses collègues, comptait "redonner un intérêt à nos filières de Roches Maigres".
Comme si le tableau n'était pas assez sombre, une baisse du volume horaire d'enseignement de l'ordre d'une centaine d'heures est programmée à la rentrée, ce qui équivaudrait, selon lui, à supprimer 5 postes d'enseignants.
La grève au lycée est illimitée. Aucun rendez-vous n'était encore fixé hier soir avec le Rectorat.
Parmi les 90% des enseignants grévistes, Bruno Cahour, correspondant du syndicat FSU, livre son sentiment sur ce qu'il qualifie de "gestion purement comptable du Rectorat".
Ancré dans un secteur compliqué de Saint-Louis, selon ses propres termes, le lycée professionnel permettait jusqu'à maintenant, "en toute modestie", dit-il, de "fixer des jeunes de Roches Maigres" vers des métiers alors que beaucoup nous arrivent sans le niveau en écriture/lecture.
Ce rôle social et formateur, les professeurs le perpétuaient jusqu'à maintenant, à travers l'ouverture de formations très ciblées que l'on ne retrouve pas forcément ailleurs dans l'île.
Continuer à capter ce public difficile passait par l'ouverture de formations innovantes dans ce lycée professionnel de Saint-Louis. Aux dernières nouvelles, l'ouverture de ces filières ne seraient pas retenue par le Rectorat même si Bruno Cahour concède que l'institution de Saint-Denis compose avec une pénurie de moyens. L'objectif des enseignants de Roches Maigres était de créer une attractivité autour des filières proposées dans l'établissement.
"Nous proposions l'ouverture d'une demi-classe patrimoine bâti", qui avait pour finalité de former des jeunes à la rénovation de maisons créoles. Un autre exemple de formation qui arrivait à point nommé était celle proposée en soudure. "Avec les chantiers qui se profilent de la NRL, c'est le type de métiers dont on aura besoin", dit-il.
"Au Rectorat, ils n'ont même pas ouvert nos dossiers", croit savoir l'enseignant qui comme ses collègues, comptait "redonner un intérêt à nos filières de Roches Maigres".
Comme si le tableau n'était pas assez sombre, une baisse du volume horaire d'enseignement de l'ordre d'une centaine d'heures est programmée à la rentrée, ce qui équivaudrait, selon lui, à supprimer 5 postes d'enseignants.
La grève au lycée est illimitée. Aucun rendez-vous n'était encore fixé hier soir avec le Rectorat.