La pression monte à Saint-Benoît pour les employés municipaux ces dernières semaines. La majorité municipale en place refuse que ses agents prennent position, en dehors des horaires de travail, pour un candidat qui n’est pas soutenu par la Mairie.
Des premiers exemples ont été érigés sur la place publique afin de dissuader leurs autres collègues. Ainsi, deux employés en école ont été mutés dans un autre service sans droit de contestation en raison de leur soutien affiché à une candidate du Canton 2 de Saint-Benoît.
Les autres employés « récalcitrants » sont surveillés de près. On les décourage à discuter avec leur collègues et on les encourage fortement à rester cloitrer dans leur bureau.
Ce genre de manœuvre est une véritable honte pour la démocratie. On peut regretter ce recul.
Ce que l’on peut comprendre est que travailler en collectivité peut faire perdre ses droits civiques. C’est soit tu manges, soit tu es libre.
Je ne comprends pas comment au XXIème siècle certains politiques se comportent encore comme des potentats et puissent faire du chantage. Ce temps doit être révolu.
On peut regretter qu’un maire, professeur d’école de La République et Député de la France, et son candidat, principal de collège, puissent user de tels moyens de pression.
Quelle belle image pour notre jeunesse !
Les réunionnais doivent condamner ce genre de pratique, pourtant si courante. Car notre liberté de penser ne doit pas s’acheter.
Heureusement qu’il reste encore le secret des isoloirs !
Un employé