

C'est dans la bonne humeur et sous le soleil que les manifestants se sont regroupés ce matin au Tampon. Le cortège, qui partait du Lycée Roland-Garros, est passé devant la gendarmerie pour terminer devant la mairie du Tampon où une délégation a été reçue par les responsables municipaux.
CFTC, CGTR Educ-Action, UNSA, SNES-FSU, FCPE, UNL, UNEF, lycéens et enseignants, tous étaient bien représentés pour cet appel à la manifestation. Sans polémiquer, une fois de plus, sur l'éternel débat des chiffres, ils étaient environ 1.500 selon les organisateurs et moins de 1.000 pour la gendarmerie. Alexis Chaussalet, en tête de cortège, donnait le rythme des revendications à travers des slogans bien huilés et notamment, les célèbres "Sarko, t'es foutu, la jeunesse est dans la rue" ou encore "un pas en avant, 3 pas en arrière, c'est la politique du gouvernement". Des banderoles dénonçaient les suppressions de postes dans les différents établissements scolaires et que "l'éducation n'est pas une marchandise".

Les politiciens étaient présents...
Certains ne cachaient pas leur mécontentement contre la politique du gouvernement. C'est notamment le cas de cette syndicaliste, retraitée de l'Éducation nationale, convaincue "qu'il faut faire confiance à la jeunesse, une jeunesse qui est encore plus malmenée à La Réunion qu'ailleurs". Selon elle, cette politique qui vise à détruire le système éducatif n'est pas désintéressé car, dit-elle, "l'inculture mène aux dictatures".
On pouvait également apercevoir de nombreux politiciens parmi les manifestants, surtout au départ... Ils étaient en effet moins nombreux à l'arrivée du cortège devant la mairie. Parmi eux, il y avait notamment André Thien-Ah-Koon et Jacquet Hoarau, candidats aux cantonales au Tampon. Les candidats du parti socialistes étaient également présents avec Max Belvisée et Jean-Jacques Vlody, déjà là lors du dernier rassemblement des lycéens. Ce dernier a confié qu'il soutenait ce combat, "un rejet de la politique de Sarkozy" qu'il espère voir se concrétiser dans les urnes et "pas seulement lors des cantonales mais au-delà". Côté PCR, on a pu apercevoir Elie et Gélita Hoarau, ainsi que Maurice Gironcel.
Certains ne cachaient pas leur mécontentement contre la politique du gouvernement. C'est notamment le cas de cette syndicaliste, retraitée de l'Éducation nationale, convaincue "qu'il faut faire confiance à la jeunesse, une jeunesse qui est encore plus malmenée à La Réunion qu'ailleurs". Selon elle, cette politique qui vise à détruire le système éducatif n'est pas désintéressé car, dit-elle, "l'inculture mène aux dictatures".
On pouvait également apercevoir de nombreux politiciens parmi les manifestants, surtout au départ... Ils étaient en effet moins nombreux à l'arrivée du cortège devant la mairie. Parmi eux, il y avait notamment André Thien-Ah-Koon et Jacquet Hoarau, candidats aux cantonales au Tampon. Les candidats du parti socialistes étaient également présents avec Max Belvisée et Jean-Jacques Vlody, déjà là lors du dernier rassemblement des lycéens. Ce dernier a confié qu'il soutenait ce combat, "un rejet de la politique de Sarkozy" qu'il espère voir se concrétiser dans les urnes et "pas seulement lors des cantonales mais au-delà". Côté PCR, on a pu apercevoir Elie et Gélita Hoarau, ainsi que Maurice Gironcel.

"Les élus sont avec nous ? Prouvez-le!"
Devant la mairie du Tampon, les responsables syndicaux se sont succédés pour prendre la parole. La CFTC réclamait "une réelle reconnaissance du statut de directeur d'école", un sujet sensible qui touche particulièrement les directeurs du Tampon à travers la situation de Patrick Olivier à Bras-Creux, en grève de la faim depuis huit jours. Même si tous ses collègues ne soutiennent pas son initiative à travers cette forme de revendication, tous s'inquiètent pour lui et comprennent le désarroi des directeurs d'école.
De son coté, FO appelait à continuer la mobilisation "le mouvement va s'amplifier, c'est dans la rue que nous aurons des résultats, les exemples le démontrent dans le monde entier", une allusion aux révolutions actuelles au Maghreb. Enfin, Lionel Millot, du SNES FSU, a interpellé les politiques venus manifester : "les élus sont avec nous ? Prouvez-le ! Utilisez votre pouvoir politique pour lutter contre les suppressions de postes"
Il n'y a eu aucun débordement lors de cette manifestation, elle s'est d'ailleurs terminée en point d'orgue à travers une chanson dont le refrain s'adressait à Sarkozy, "c'est la grève à la plage", une façon de tourner en dérision l'image un peu lointaine des politiciens sur l'éducation ultramarine.
Devant la mairie du Tampon, les responsables syndicaux se sont succédés pour prendre la parole. La CFTC réclamait "une réelle reconnaissance du statut de directeur d'école", un sujet sensible qui touche particulièrement les directeurs du Tampon à travers la situation de Patrick Olivier à Bras-Creux, en grève de la faim depuis huit jours. Même si tous ses collègues ne soutiennent pas son initiative à travers cette forme de revendication, tous s'inquiètent pour lui et comprennent le désarroi des directeurs d'école.
De son coté, FO appelait à continuer la mobilisation "le mouvement va s'amplifier, c'est dans la rue que nous aurons des résultats, les exemples le démontrent dans le monde entier", une allusion aux révolutions actuelles au Maghreb. Enfin, Lionel Millot, du SNES FSU, a interpellé les politiques venus manifester : "les élus sont avec nous ? Prouvez-le ! Utilisez votre pouvoir politique pour lutter contre les suppressions de postes"
Il n'y a eu aucun débordement lors de cette manifestation, elle s'est d'ailleurs terminée en point d'orgue à travers une chanson dont le refrain s'adressait à Sarkozy, "c'est la grève à la plage", une façon de tourner en dérision l'image un peu lointaine des politiciens sur l'éducation ultramarine.