La semaine dernière, le personnel soignant de l’annexe du GHER, à Saint-André, était en grève pour réclamer l’amélioration de la qualité de l’eau fournie à l’établissement de soins. Cette action légitime a permis de poser, une fois de plus, la problématique de l’eau à Saint-André, et ses normes de potabilité. Un sujet qui fait débat depuis des décennies, notamment pendant ou après chaque forte pluie. C’est le cas depuis le début de l’année.
En effet, l’Est de l’Ile et particulièrement Saint-André est abondamment arrosé, en période estivale. Tant mieux pour les nappes phréatiques, sauf que ces pluies abondantes n’arrangent pas la situation des abonnés de ce précieux liquide dont la qualité se dégrade à la moindre averse, présentant un risque pour la santé. Pour preuve, les communiqués successifs de la société fermière pour mettre en garde la population. Du coup, les consommateurs de Saint-André sont contraints d’utiliser l’eau embouteillée, même pour la préparation des repas. Une situation insupportable pour les administrés. Qui d’entre-nous ne comprendrait pas leur colère, sachant que ces désagréments risquent de perdurer encore longtemps ?
Les municipalités qui se sont jusqu’ici succédé se partagent les responsabilités dans cette affaire. Inutile de se renvoyer le verre d’eau sale. Toute tentative de récupération politicienne est particulièrement indécente.