
La visite du directeur de l’Odeadom, Paul Luu, n’a donc pas atteint son objectif : dissuader plusieurs éleveurs de La Réunion, en faillite pour la plupart, d’aller chercher à Bruxelles, en Belgique, les raisons qui les ont conduit à cette situation particulièrement difficile.
“L’importation de bêtes malades en 2003 de métropole est la principale cause de nos difficultés. En quelques années, le cheptel local est passé de 6.000 à 3.000 têtes aujourd’hui. Nous avons perdu sur le lait et sur la viande”, explique Daniel Bègue, membre de l’Adefa (Association pour la défense des éleveurs de La Réunion).
“Même si nous avions les moyens financiers pour acheter d’autres vaches, ce serait impossible car leur importation a été suspendue à cause des maladies qui existent à La Réunion. Ainsi, nous sommes doublement victimes des erreurs des autres”.
"Cette démarche pourrait donner une mauvaise image de la France à Bruxelles"
Christophe Acquier, président, et les adhérents de l’Association pour la défense des éleveurs de La Réunion, luttent depuis des années pour se sortir de cet engrenage. Après de multiples demandes d’expertises et de contre-expertises, la plupart du temps à leurs frais, les éleveurs ont décidé, il y a quelques semaines, de porter l’affaire devant les instances européennes.
“Paul Luu, directeur de l’Odeadom, nous a dit que cette démarche pourrait donner une mauvaise image de la France à Bruxelles. Il nous a conseillé de rencontrer la nouvelle directrice du Service d’alimentation à Paris”, indique Daniel Bègue de l’Adefa.
“Nous avons déjà fait cette action en 2008, nous avions également rencontré le ministre de l’Agriculture, cela n’avait rien donné”. Cette fois-ci, “ce problème relationnel entre des éleveurs et la filière bovine” comme le qualifie Paul Luu, sera exposé entre le 20 et 25 septembre à un commissaire européen et peut-être à des parlementaires écologistes.
“Un rendez-vous a été déjà confirmé pour le 22 septembre, nous attendons des précisions pour les autres rencontres demandées”. La délégation des éleveurs et de leurs proches, s’envolera ce samedi 19 septembre pour Paris puis rejoindra Bruxelles en train.
“L’importation de bêtes malades en 2003 de métropole est la principale cause de nos difficultés. En quelques années, le cheptel local est passé de 6.000 à 3.000 têtes aujourd’hui. Nous avons perdu sur le lait et sur la viande”, explique Daniel Bègue, membre de l’Adefa (Association pour la défense des éleveurs de La Réunion).
“Même si nous avions les moyens financiers pour acheter d’autres vaches, ce serait impossible car leur importation a été suspendue à cause des maladies qui existent à La Réunion. Ainsi, nous sommes doublement victimes des erreurs des autres”.
"Cette démarche pourrait donner une mauvaise image de la France à Bruxelles"
Christophe Acquier, président, et les adhérents de l’Association pour la défense des éleveurs de La Réunion, luttent depuis des années pour se sortir de cet engrenage. Après de multiples demandes d’expertises et de contre-expertises, la plupart du temps à leurs frais, les éleveurs ont décidé, il y a quelques semaines, de porter l’affaire devant les instances européennes.
“Paul Luu, directeur de l’Odeadom, nous a dit que cette démarche pourrait donner une mauvaise image de la France à Bruxelles. Il nous a conseillé de rencontrer la nouvelle directrice du Service d’alimentation à Paris”, indique Daniel Bègue de l’Adefa.
“Nous avons déjà fait cette action en 2008, nous avions également rencontré le ministre de l’Agriculture, cela n’avait rien donné”. Cette fois-ci, “ce problème relationnel entre des éleveurs et la filière bovine” comme le qualifie Paul Luu, sera exposé entre le 20 et 25 septembre à un commissaire européen et peut-être à des parlementaires écologistes.
“Un rendez-vous a été déjà confirmé pour le 22 septembre, nous attendons des précisions pour les autres rencontres demandées”. La délégation des éleveurs et de leurs proches, s’envolera ce samedi 19 septembre pour Paris puis rejoindra Bruxelles en train.