
Australie, Argentine, Afrique du Sud, Botswana, Zimbabwe ou Mozambique, la liste des pays exportant de la viande bovine à la Réunion est longue. Une liste que les éleveurs de bovins ont dénoncé une nouvelle fois cette après-midi du côté du 27ème kilomètre, à la Plaine des Cafres.
Réunis chez Axel Bègue en compagnie du président de la Chambre d'agriculture et porte-parole de la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de la Réunion), Jean-Yves Minatchy, plusieurs éleveurs ont soulevé un certain nombre de problèmes auxquels ils sont actuellement confrontés.
Plusieurs centaines de bovins, près de 500, sont actuellement dans l'attente d'être abattus. Résultat, une multiplication des charges relatives à l'alimentation des bêtes alors que le prix de vente au kilo n'est que de 5 euros pour l'éleveur et que seuls 70% de l'aide à la production ont été versés pour le moment.
Quant à la masse des carcasses, elle risque de poser problème auprès de la Sica-Revia. En effet, avec ces retards à l'abattage, les carcasses d'animaux sont devenues plus grosses que la normale habituelle, en raison de l'apport supplémentaire en nourriture. Une nourriture aussi qui coûte de plus en plus cher. Preuve en est de cette lettre de l'Urcoopa en date du 29 décembre dernier et qui annonce une hausse de 20 euros par tonne de matière première, dès le 1er février prochain.
"Trop c'est trop, la Réunion commence à ressembler à un dépotoir..."
Une seconde problématique perturbe également les éleveurs : les importations massives. En juillet 2009, ils avaient déjà manifesté leurs inquiétudes sur ce phénomène qui continue pourtant de sévir au détriment du développement économique local.
"Nous avons un certain nombre de contraintes à respecter pour la viande bovine. Les responsables des grandes surfaces et les consommateurs doivent comprendre que lorsqu'ils achètent une viande originaire de l'Argentine ou de l'Afrique du Sud, c'est à ces pays là qu'ils rendent service et non à la Réunion et à son économie. Par ailleurs, on ne sait pas quelle est la qualité de cette viande produite en quantité industrielle alors qu'à la Réunion, la viande provient souvent d'exploitations familiales. Quant aux marges, près de 300%, cela ne peut plus durer" explique Jean-Yves Minatchy.
Certaines grandes surfaces telles que Leclerc et Champions sont d'ailleurs montrées du doigt étant donnée la faible quantité de viande péi qu'elles mettent à la disposition des consommateurs.
En réponse à cet état de fait, une rencontre avec les responsables de ces deux enseignes devrait intervenir en complément d'une lettre adressée à la ministre de l'Outre-mer et à la DAF.
Réunis chez Axel Bègue en compagnie du président de la Chambre d'agriculture et porte-parole de la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de la Réunion), Jean-Yves Minatchy, plusieurs éleveurs ont soulevé un certain nombre de problèmes auxquels ils sont actuellement confrontés.
Plusieurs centaines de bovins, près de 500, sont actuellement dans l'attente d'être abattus. Résultat, une multiplication des charges relatives à l'alimentation des bêtes alors que le prix de vente au kilo n'est que de 5 euros pour l'éleveur et que seuls 70% de l'aide à la production ont été versés pour le moment.
Quant à la masse des carcasses, elle risque de poser problème auprès de la Sica-Revia. En effet, avec ces retards à l'abattage, les carcasses d'animaux sont devenues plus grosses que la normale habituelle, en raison de l'apport supplémentaire en nourriture. Une nourriture aussi qui coûte de plus en plus cher. Preuve en est de cette lettre de l'Urcoopa en date du 29 décembre dernier et qui annonce une hausse de 20 euros par tonne de matière première, dès le 1er février prochain.
"Trop c'est trop, la Réunion commence à ressembler à un dépotoir..."
Une seconde problématique perturbe également les éleveurs : les importations massives. En juillet 2009, ils avaient déjà manifesté leurs inquiétudes sur ce phénomène qui continue pourtant de sévir au détriment du développement économique local.
"Nous avons un certain nombre de contraintes à respecter pour la viande bovine. Les responsables des grandes surfaces et les consommateurs doivent comprendre que lorsqu'ils achètent une viande originaire de l'Argentine ou de l'Afrique du Sud, c'est à ces pays là qu'ils rendent service et non à la Réunion et à son économie. Par ailleurs, on ne sait pas quelle est la qualité de cette viande produite en quantité industrielle alors qu'à la Réunion, la viande provient souvent d'exploitations familiales. Quant aux marges, près de 300%, cela ne peut plus durer" explique Jean-Yves Minatchy.
Certaines grandes surfaces telles que Leclerc et Champions sont d'ailleurs montrées du doigt étant donnée la faible quantité de viande péi qu'elles mettent à la disposition des consommateurs.
En réponse à cet état de fait, une rencontre avec les responsables de ces deux enseignes devrait intervenir en complément d'une lettre adressée à la ministre de l'Outre-mer et à la DAF.