Une dizaine d'éleveurs de bovins de la coopérative agricole Sica Revia étaient présents hier dans les plus grands supermarchés de l'île. Ils souhaitent à travers cette démarche vers le consommateur, présenter leur métier et la qualité du produit "bœufs pays" qui a subi une crise de confiance de la part des consommateurs ces derniers temps.
Plusieurs cheptels bovins ont été décimés par des maladies transmises par les animaux d'importation l'année dernière, ce qui a semé le trouble sur le marché de la viande bovine. "Les ventes stagnent depuis deux ans" s'est contenté de dire Emmanuel Legendre, responsable technique de la coopérative Sica Revia qui compte 325 éleveurs. Son objectif étant d'augmenter les ventes de 11% d'ici 2011.
Le Réunionnais achète plus souvent du porc et de la volaille
Les éleveurs sont plus d'une trentaine à parrainer la charte "Envie pays" signée le 15 avril dernier avec une quarantaine de grandes surfaces, qui sont depuis livrées en priorité. Ces rendez-vous sont l'occasion d'expliquer les modes de production et les pratiques d'élevage auprès des consommateurs. "Le bœuf, ce n'est pas que pour des grillades et peut aussi aussi être mijoté" assure Nathalie Mallet, éleveur à l'Etang-Salé, qui souhaite casser l'image "noble" de cette viande, pour qu'elle puisse "se faire une place" chez une clientèle qui privilégie le porc et la volaille.
Rapprocher l'éleveur et le consommateur
Les éleveurs ont aussi rencontré les bouchers, leurs relais auprès des consommateurs.
Ces actions qui seront fréquemment renouvelées devraient rapprocher les professionnels locaux des consommateurs, ce qui n'est pas négligeable dans un contexte d'économie locale plutôt en berne.
Un tiers de la viande de bœuf consommée est produite localement. Elle est "un peu plus chère" que les produits importés de métropole et d'Afrique australe, soit "un euro de plus" en moyenne avoue Emmanuel Legendre.
Plusieurs cheptels bovins ont été décimés par des maladies transmises par les animaux d'importation l'année dernière, ce qui a semé le trouble sur le marché de la viande bovine. "Les ventes stagnent depuis deux ans" s'est contenté de dire Emmanuel Legendre, responsable technique de la coopérative Sica Revia qui compte 325 éleveurs. Son objectif étant d'augmenter les ventes de 11% d'ici 2011.
Le Réunionnais achète plus souvent du porc et de la volaille
Les éleveurs sont plus d'une trentaine à parrainer la charte "Envie pays" signée le 15 avril dernier avec une quarantaine de grandes surfaces, qui sont depuis livrées en priorité. Ces rendez-vous sont l'occasion d'expliquer les modes de production et les pratiques d'élevage auprès des consommateurs. "Le bœuf, ce n'est pas que pour des grillades et peut aussi aussi être mijoté" assure Nathalie Mallet, éleveur à l'Etang-Salé, qui souhaite casser l'image "noble" de cette viande, pour qu'elle puisse "se faire une place" chez une clientèle qui privilégie le porc et la volaille.
Rapprocher l'éleveur et le consommateur
Les éleveurs ont aussi rencontré les bouchers, leurs relais auprès des consommateurs.
Ces actions qui seront fréquemment renouvelées devraient rapprocher les professionnels locaux des consommateurs, ce qui n'est pas négligeable dans un contexte d'économie locale plutôt en berne.
Un tiers de la viande de bœuf consommée est produite localement. Elle est "un peu plus chère" que les produits importés de métropole et d'Afrique australe, soit "un euro de plus" en moyenne avoue Emmanuel Legendre.