[Les représentants des parents d’élèves ont une nouvelle fois été reçus en mairie du Tampon ce mercredi après-midi.]urlblank:http://www.zinfos974.com/Grogne-au-sujet-des-ATSEM-Rend-a-nou-nout-taties-scandent-les-parents-d-eleves_a118131.html « Rien n’est ressorti de cette nouvelle réunion. On était là hier, et on a obtenu les mêmes réponses », regrettent-ils.
Il n’y aura pas davantage de contrats aidés, confirme Fred Lauret, adjoint en charge des affaires scolaires. Les 55 contrats aidés alloués à la CASUD pour le transport scolaire sur le compte de la commune du Tampon ne pourront pas être récupérés.
Demain jeudi, les écoles de la ville ouvriront leurs portes avec le même dispositif mis en place depuis la rentrée. A savoir l’affectation des contrats aidés à l’accueil des enfants le matin, la surveillance durant la pause méridienne et la garderie du soir. « Si les parents pensent que leurs enfants ne sont pas en sécurité durant le temps scolaire alors il faut qu’ils s’adressent à l’Education nationale. Nous n’avons plus les moyens des années précédentes, ni d’engager des ATSEM sur fonds propres. Il faut faire face au problème maintenant », explique Fred Lauret.
L’adjoint suspecte des manœuvres politiques
Les trois écoles fermées ce mercredi ont été rouvertes dans l’après-midi sur ordre de l’inspecteur de l’Education nationale après que la mairie a décidé de porter plainte. Une procédure qu’elle renouvellera si d’aventure la situation venait à se répéter demain.
La suppression de la garderie du matin ou celle de l’accueil des très petites sections a notamment été proposée par les parents. « On gagnerait des heures mais pas des agents », rétorque l’adjoint aux affaires scolaires. En ce qui concerne la deuxième proposition,« il serait dommage de supprimer une mesure qui a un intérêt pédagogique prouvé, sans compter qu’elle permet d’éviter des fermetures de classe pour les directeurs d’école ».
« Il faut aussi se demander pourquoi les problèmes se sont déclenchés dans des écoles bien précises », ajoute Fred Lauret qui derrière cette grogne des parents entrevoit des manœuvres politiques.