
Les échanges de biens de La Réunion et de Mayotte avec les autres économies de l’océan Indien sont limités, tant à l’exportation qu’à l’importation (moins de 10% de leurs échanges commerciaux), avec de surcroît une part significative de réexportations. Ces échanges régionaux sont essentiellement concentrés sur les économies insulaires proches : les Comores, Madagascar et Maurice.
De manière globale, la métropole demeure le partenaire privilégié de la Réunion et de Mayotte. Selon l’étude, qui utilise un modèle dit de gravité, ces derniers échangeraient 30 fois plus avec la métropole que ce que la distance et la taille des marchés ne le suggèrent.
L'Afrique du Sud pourrait être "un partenaire commercial privilégié"
Par ailleurs, un certain nombre de facteurs structurels favorisent les échanges régionaux dans l’océan indien, tels que l’éloignement des grands centres économiques mondiaux (qui renforcent en conséquence les échanges intra-régionaux) et le partage d’une langue commune, le français. L’étude montre également que La Réunion et Mayotte bénéficieraient de gains à l’échange en cas de participation à des accords commerciaux régionaux.
Néanmoins, le faible niveau de développement économique des pays voisins associé à l’étroitesse de leur marché intérieur constituent indéniablement des freins au développement d’échanges régionaux plus importants. Selon ces mêmes critères, l’Afrique du Sud, combinant à la fois une taille de marché conséquente et un niveau de développement élevé, pourrait à ce titre constituer un partenaire commercial privilégié des deux DOM de l’Océan Indien.
De manière globale, la métropole demeure le partenaire privilégié de la Réunion et de Mayotte. Selon l’étude, qui utilise un modèle dit de gravité, ces derniers échangeraient 30 fois plus avec la métropole que ce que la distance et la taille des marchés ne le suggèrent.
L'Afrique du Sud pourrait être "un partenaire commercial privilégié"
Par ailleurs, un certain nombre de facteurs structurels favorisent les échanges régionaux dans l’océan indien, tels que l’éloignement des grands centres économiques mondiaux (qui renforcent en conséquence les échanges intra-régionaux) et le partage d’une langue commune, le français. L’étude montre également que La Réunion et Mayotte bénéficieraient de gains à l’échange en cas de participation à des accords commerciaux régionaux.
Néanmoins, le faible niveau de développement économique des pays voisins associé à l’étroitesse de leur marché intérieur constituent indéniablement des freins au développement d’échanges régionaux plus importants. Selon ces mêmes critères, l’Afrique du Sud, combinant à la fois une taille de marché conséquente et un niveau de développement élevé, pourrait à ce titre constituer un partenaire commercial privilégié des deux DOM de l’Océan Indien.