

Trois navires qui ne peuvent décharger leur cargaison, deux navires déroutés vers l'île Maurice pour y être déchargés, un quai de débarquement dans le Port Est de plus en plus clairsemé. Voici les premiers signes visibles de la grève qui perturbe l'activité du Port Est.
Regroupés autour d'une intersyndicale, les grévistes réclament une augmentation de salaire de 5% là où la direction suit à la lettre le taux d'inflation de 2,5%. Pour son président, Jean de la Perrière, l'activité portuaire a déjà connu une baisse substantielle de 30 à 40% de son activité depuis 2008, ce qui signifie qu'une telle revalorisation ne peut être acceptée.
Véhicules et marchandises regagneront le Port Est dès le conflit terminé. Pas moins de 1.500 voitures et surtout 400 containers de marchandises périssables sont en souffrance. Si les voitures sont à Maurice, les marchandises quant à elle restent prisonnières dans l'enceinte du Port Est.
En ce moment même, les réunions se poursuivent entre la direction de la SGM et l'intersyndicale. Les risques de contagion dans tout le monde manutentionnaire sont craints par les professionnels de l'import.