Nous l’avons suivi sur son trajet du matin, en compagnie d'un de ses amis qui l'accompagne parfois et qui a souhaité témoigner.
Rue Général de Gaulle, deux voitures stationnent sur le trottoir. A vingt mètres de là, deux parkings. L’un plein, l’autre trois places disponibles.
Renseigné par son ami, Jean-Philippe ne peut s'empêcher de commenter: "Cette maman aurait pu se garer dans le parking au lieu de se garer sur le bord de la route, les pneus sur la chaussée". Ajoutant qu’il ne lui reste plus qu’à longer le mur pour éviter de contourner la voiture par la route, au risque de se faire renverser par une voiture.
Plus loin, Jean-Philippe tourne à droite dans la rue Juliette Dodu. Il est 7h35, les parents déposent leurs enfants à l’école maternelle située en bout de rue. Deux voitures à gauche mal garées. De l’autre côté des barrières que Jean-Philippe souhaiterait voir généralisées par les services municipaux.
Du fait de notre présence, une conversation est entamée entre Jean-Philippe et un père, propriétaire d’une des deux voitures mal stationnées. "Je rencontre beaucoup de difficultés à passer, je dois me concentrer sur mon trajet et faire attention que les enfants ne se prennent pas les pieds dans ma canne", explique Jean-Philippe au monsieur.
Ce dernier explique comprendre la situation mais rétorque que "si vous avez une solution, je la prend. Il n’y a pas d’autres moyens pour déposer mon enfant à son école. J’en ai pour dix minutes", ajoutant après réflexion: "Vous devez agir en fonction de votre handicap monsieur. C’est à vous de vous adapter et d’être avec un accompagnateur".
Hormis l’argument de l’impact financier nécessaire pour avoir un accompagnateur, Jean-Philippe a eu du mal à avaler la réflexion de cette personne, quand depuis des années, on l’incite en tant que personne en situation de handicap à devenir autonome et à accompagner son fils à l’école…
Rue Général de Gaulle, deux voitures stationnent sur le trottoir. A vingt mètres de là, deux parkings. L’un plein, l’autre trois places disponibles.
Renseigné par son ami, Jean-Philippe ne peut s'empêcher de commenter: "Cette maman aurait pu se garer dans le parking au lieu de se garer sur le bord de la route, les pneus sur la chaussée". Ajoutant qu’il ne lui reste plus qu’à longer le mur pour éviter de contourner la voiture par la route, au risque de se faire renverser par une voiture.
Plus loin, Jean-Philippe tourne à droite dans la rue Juliette Dodu. Il est 7h35, les parents déposent leurs enfants à l’école maternelle située en bout de rue. Deux voitures à gauche mal garées. De l’autre côté des barrières que Jean-Philippe souhaiterait voir généralisées par les services municipaux.
Du fait de notre présence, une conversation est entamée entre Jean-Philippe et un père, propriétaire d’une des deux voitures mal stationnées. "Je rencontre beaucoup de difficultés à passer, je dois me concentrer sur mon trajet et faire attention que les enfants ne se prennent pas les pieds dans ma canne", explique Jean-Philippe au monsieur.
Ce dernier explique comprendre la situation mais rétorque que "si vous avez une solution, je la prend. Il n’y a pas d’autres moyens pour déposer mon enfant à son école. J’en ai pour dix minutes", ajoutant après réflexion: "Vous devez agir en fonction de votre handicap monsieur. C’est à vous de vous adapter et d’être avec un accompagnateur".
Hormis l’argument de l’impact financier nécessaire pour avoir un accompagnateur, Jean-Philippe a eu du mal à avaler la réflexion de cette personne, quand depuis des années, on l’incite en tant que personne en situation de handicap à devenir autonome et à accompagner son fils à l’école…