Une amie débattait de cette question … je vous fais part de sa réflexion. Selon elle, il existe deux conceptions opposées de la nation : celle, ethnique, de la nation inconsciente, et celle, politique, de la nation consciente.
La première enferme les individus et les groupes sociaux dans des déterminants issus du passé, ceux de la « race », du sang et du sol. Elle fonde le chauvinisme, le racisme, l’exclusion de l’autre...
La nation consciente, citoyenne, républicaine, invite, elle, les citoyens à forger des projets d’avenir en commun ; les citoyens ont alors vocation à se tourner vers la « commune humanité ». C’est à cette définition à laquelle nous nous référons.
Ce débat se tenait à la fête de l’Humanité ; journal fondé par Jean Jaurès, et c’était bien le lieu pour le citer. Il écrivait en 1911 :
« Arracher les patries aux maquignons de la patrie, aux castes du militarisme et aux bandes de la finance, permettre à toutes les nations le développement indéfini dans la démocratie et dans la paix, ce n’est pas seulement servir l’internationale et le prolétariat universel, par qui l’humanité à peine ébauchée se réalisera, c’est servir la patrie elle-même. Internationale et patrie sont désormais liées. C’est dans l’internationale que l’indépendance des nations a sa plus haute garantie ; c’est dans les nations indépendantes que l’internationale a ses organes les plus puissants et les plus nobles. On pourrait presque dire : un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène. »
Nous nous inscrivons pleinement dans cette vision du monde : indépendance nationale et internationalisme.
L’internationalisme, comme son nom l’indique, associe des nations souveraines car un citoyen ne peut être libre dans un pays subordonné à d’autres.
Or, force est de constater que nation et souveraineté sont depuis des décennies dans la ligne de mire des classes dirigeantes. Elles ont organisé la création d’institutions internationales (OMC, Banque Mondiale, FMI, Otan, Union européenne, BCE) pour régenter le monde, imposer le libre-échange et vider les poches de résistance créées par des luttes sociales et politiques.
Pour réduire l’Etat à peau de chagrin, standardiser, pulvériser les frontières pour faire circuler capitaux et marchandises, défaire les acquis sociaux, le capitalisme a promu le concept de mondialisation, ringardisé la nation et la souveraineté nationale et populaire qui ne peut cependant s’exercer que dans le cadre de la nation, par les luttes et par les urnes. Le capitalisme a piétiné la démocratie, lui substituant le marché comme dogme, la concurrence comme valeur, l’accumulation de richesses au profit d’une poignée comme but.
L’Union européenne ne fait pas exception. Elle est un rouage essentiel de ce projet qui vise à instaurer de façon durable la domination du capitalisme … les pays enfermés dans l’union de 27 pays ont perdu leur souveraineté budgétaire monétaire et donc économique qui détermine grandement la politique sociale et culturelle … A Méditer.
La première enferme les individus et les groupes sociaux dans des déterminants issus du passé, ceux de la « race », du sang et du sol. Elle fonde le chauvinisme, le racisme, l’exclusion de l’autre...
La nation consciente, citoyenne, républicaine, invite, elle, les citoyens à forger des projets d’avenir en commun ; les citoyens ont alors vocation à se tourner vers la « commune humanité ». C’est à cette définition à laquelle nous nous référons.
Ce débat se tenait à la fête de l’Humanité ; journal fondé par Jean Jaurès, et c’était bien le lieu pour le citer. Il écrivait en 1911 :
« Arracher les patries aux maquignons de la patrie, aux castes du militarisme et aux bandes de la finance, permettre à toutes les nations le développement indéfini dans la démocratie et dans la paix, ce n’est pas seulement servir l’internationale et le prolétariat universel, par qui l’humanité à peine ébauchée se réalisera, c’est servir la patrie elle-même. Internationale et patrie sont désormais liées. C’est dans l’internationale que l’indépendance des nations a sa plus haute garantie ; c’est dans les nations indépendantes que l’internationale a ses organes les plus puissants et les plus nobles. On pourrait presque dire : un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène. »
Nous nous inscrivons pleinement dans cette vision du monde : indépendance nationale et internationalisme.
L’internationalisme, comme son nom l’indique, associe des nations souveraines car un citoyen ne peut être libre dans un pays subordonné à d’autres.
Or, force est de constater que nation et souveraineté sont depuis des décennies dans la ligne de mire des classes dirigeantes. Elles ont organisé la création d’institutions internationales (OMC, Banque Mondiale, FMI, Otan, Union européenne, BCE) pour régenter le monde, imposer le libre-échange et vider les poches de résistance créées par des luttes sociales et politiques.
Pour réduire l’Etat à peau de chagrin, standardiser, pulvériser les frontières pour faire circuler capitaux et marchandises, défaire les acquis sociaux, le capitalisme a promu le concept de mondialisation, ringardisé la nation et la souveraineté nationale et populaire qui ne peut cependant s’exercer que dans le cadre de la nation, par les luttes et par les urnes. Le capitalisme a piétiné la démocratie, lui substituant le marché comme dogme, la concurrence comme valeur, l’accumulation de richesses au profit d’une poignée comme but.
L’Union européenne ne fait pas exception. Elle est un rouage essentiel de ce projet qui vise à instaurer de façon durable la domination du capitalisme … les pays enfermés dans l’union de 27 pays ont perdu leur souveraineté budgétaire monétaire et donc économique qui détermine grandement la politique sociale et culturelle … A Méditer.