Après des mois de tensions militaires entre les deux pays divisés depuis six décennies, la Corée du Sud a accepté la proposition de la Corée du Nord de renouer le dialogue.
Ces annonces interviennent alors que le ton ait fortement monté entre les pays occidentaux et le régime nord-coréen à la suite d’un troisième essai nucléaire en février, suivi de menaces d’attaques des Etats-Unis par Pyongyang.
Dans un communiqué, le ministère de l’Unification chargé des relations avec Pyongyang a indiqué que le gouvernement sud-coréen « accueille positivement la proposition de discussions officielles de la Corée du Nord », précisant qu’il annoncerait ultérieurement le lieu et le calendrier de ces pourparlers. « Nous espérons que la Corée du Sud et la Corée du Nord saisiront cette opportunité pour bâtir une relation de confiance mutuelle », a-t-il ajouté.
Du côté nord-coréen, dans un communiqué diffusé par l’agence d’Etat KCNA, le Comité du Nord pour une réunification pacifique de la Corée (CPRK), en charge des relations avec le Sud, a laissé à la discrétion de Séoul le choix de la date et du lieu.
Parmi les nombreux sujets sur la table, les dirigeants devraient évoquer le sort du site industriel intercoréen de Kaesong, fermé d’autorité par Pyongyang sur fond de tensions militaires entre les deux pays.