Alors que nous étions en droit d’attendre des mesures fortes et concrètes pour l’amélioration du pouvoir d’achat des Réunionnaises et des Réunionnais de la part du ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, il a royalement ignoré ce sujet qui préoccupe nos citoyens.
Le gouvernement ne semble pas vouloir écouter la voix des urnes suite aux dernières élections présidentielles et législatives, où Emmanuel Macron et ses candidats ont été largement battus dans les Outre-Mer. Nos populations ont en effet exprimé un rejet massif de la politique menée ces 5 dernières années durant lesquelles les pauvres sont devenus plus pauvres et les riches n’ont jamais engrangé autant de bénéfices : la fortune des milliardaires français a quasiment doublé pendant la crise sanitaire, soit 230 milliards d’euros en plus pour ces quelques privilégiés.
Ces liens étroits sont aujourd’hui encore mis au grand jour dans une enquête révélée par la presse nationale qui fait état d’un « deal secret » entre la société américaine Uber et Emmanuel Macron, alors qu’il était ministre de l’économie de 2014 à 2016. Selon des témoignages et documents révélés par la presse, il aurait aidé la société à consolider ses positions en France, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés ! Il a ainsi participé à la dérégulation du droit du travail. Un scandale.
Comment, dès lors, lui faire confiance pour redonner du pouvoir d’achat aux Françaises et aux Français ? Ce n’est certainement pas par le biais de ses mesurettes qu’il y parviendra. En effet, dans le projet de loi « mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat », le gouvernement poursuit sa politique des chèques à tout va, insuffisants et limités dans le temps.
AUCUNE mesure pérenne n’est proposée pour augmenter les revenus et permettre à la population de vivre dignement. Au contraire, notre proposition de loi comprenant 18 articles, co-signée par l’ensemble des parlementaires de la NUPES, est très précise et répond aux attentes des familles confrontées à de grosses difficultés.
Quelques exemples : un smic à 1500 euros ; une revalorisation du point d’indice des fonctionnaires à 10% ; aucune pension de retraite inférieure au smic pour une carrière complète ; une garantie d’autonomie, y compris pour les jeunes à partir de 18 ans et les lycéens inscrits dans l’enseignement professionnel à partir de 16 ans ; une revalorisation de l’allocation de rentrée scolaire au niveau de l’inflation ; une revalorisation des aides personnelles au logement à hauteur de 10% ; le blocage des prix pour les produits de première nécessité ; l’instauration d’un taux tva à 0% sur les produits de première nécessité. Nous proposons aussi une taxe exceptionnelle de 25% sur les super profits des sociétés pétrolières, gazières, des compagnies maritimes et des concessionnaires d’autoroutes.
Première force d’opposition du pays, nous nous battrons pour amender au maximum le projet de loi du gouvernement en commissions et dans l’hémicycle. La Macronie, mise en échec lors des dernières élections, doit écouter la représentation nationale.
Jean Hugues RATENON; Karine LEBONn; Émeline K/BIDI ; Perceval GAILLARD ; Frédéric MAILLOT ; Philippe NAILLET.
Le gouvernement ne semble pas vouloir écouter la voix des urnes suite aux dernières élections présidentielles et législatives, où Emmanuel Macron et ses candidats ont été largement battus dans les Outre-Mer. Nos populations ont en effet exprimé un rejet massif de la politique menée ces 5 dernières années durant lesquelles les pauvres sont devenus plus pauvres et les riches n’ont jamais engrangé autant de bénéfices : la fortune des milliardaires français a quasiment doublé pendant la crise sanitaire, soit 230 milliards d’euros en plus pour ces quelques privilégiés.
Ces liens étroits sont aujourd’hui encore mis au grand jour dans une enquête révélée par la presse nationale qui fait état d’un « deal secret » entre la société américaine Uber et Emmanuel Macron, alors qu’il était ministre de l’économie de 2014 à 2016. Selon des témoignages et documents révélés par la presse, il aurait aidé la société à consolider ses positions en France, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés ! Il a ainsi participé à la dérégulation du droit du travail. Un scandale.
Comment, dès lors, lui faire confiance pour redonner du pouvoir d’achat aux Françaises et aux Français ? Ce n’est certainement pas par le biais de ses mesurettes qu’il y parviendra. En effet, dans le projet de loi « mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat », le gouvernement poursuit sa politique des chèques à tout va, insuffisants et limités dans le temps.
AUCUNE mesure pérenne n’est proposée pour augmenter les revenus et permettre à la population de vivre dignement. Au contraire, notre proposition de loi comprenant 18 articles, co-signée par l’ensemble des parlementaires de la NUPES, est très précise et répond aux attentes des familles confrontées à de grosses difficultés.
Quelques exemples : un smic à 1500 euros ; une revalorisation du point d’indice des fonctionnaires à 10% ; aucune pension de retraite inférieure au smic pour une carrière complète ; une garantie d’autonomie, y compris pour les jeunes à partir de 18 ans et les lycéens inscrits dans l’enseignement professionnel à partir de 16 ans ; une revalorisation de l’allocation de rentrée scolaire au niveau de l’inflation ; une revalorisation des aides personnelles au logement à hauteur de 10% ; le blocage des prix pour les produits de première nécessité ; l’instauration d’un taux tva à 0% sur les produits de première nécessité. Nous proposons aussi une taxe exceptionnelle de 25% sur les super profits des sociétés pétrolières, gazières, des compagnies maritimes et des concessionnaires d’autoroutes.
Première force d’opposition du pays, nous nous battrons pour amender au maximum le projet de loi du gouvernement en commissions et dans l’hémicycle. La Macronie, mise en échec lors des dernières élections, doit écouter la représentation nationale.
Jean Hugues RATENON; Karine LEBONn; Émeline K/BIDI ; Perceval GAILLARD ; Frédéric MAILLOT ; Philippe NAILLET.