Un sitting sous tente devant l’hôtel de ville. Voilà le décor inédit auquel auront droit les élus saint-louisiens la semaine prochaine.
La hausse confirmée des impôts (8,5%) cette semaine est la goutte qui fait déborder le vase. L’association Contribuables 974 reprend son bâton de pèlerin pour dénoncer la gabegie municipale.
Sa présidente, Josette Brosse, a tenu les comptes ces 7 dernières années. Elle nous partage la douloureuse. En 2008, le taux de la taxe d‘habitation était de 25,05%. En 2014, il était de 45,97%. La taxe foncière était de 31,57%, elle a elle aussi glissé toutes ces années pour plafonner à 58,61% l’an dernier.
Un étage au-dessus, c’est au tour de la Civis d’en prendre pour son grade. En 2008, la TEOM affichait 16,25%. Elle a grimpé à 17,06% en 2014. "Au mois de mars dernier, ils ont annoncé une hausse de 5 points", déplore Josette Brosse. Qu’on ne s’y trompe pas, ce sont les mêmes élus qui siègent à Saint-Louis et à la Civis, ajuste-telle.
La présidente n’est pas tendre avec les maires successifs. De droite comme de gauche. Elle déplore les multiples embauches "avant et après mars 2014. Pourquoi le préfet a laissé faire ?"
A ce titre, elle n’a pas obtenu, dit-elle, les chiffres qu’elle réclamait de la mairie listant nommément les contrats signés du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2015. Elle passera par la CADA, à Paris, pour l’obtenir.
Un coup de balai dans les emplois ?
"Je veux bien qu’on recrute mais qu’on recrute des personnes qui redressent la commune, pas par complaisance. Là on a 2.300 employés – d’autres me disent même 2.500 – alors qu’une commune avec une strate de 50.000 habitants devrait en compter en moyenne 800". Elle ne compte plus, dit-elle, les observations "d’emplois verts qui se battent à 3 autour d’un balai, lorsque d’autres tiennent le mur". La présidente est bien connue pour son franc-parler.
Autre cheval de bataille : l’utilisation supposée abusive de véhicules de fonction, en dehors des heures de bureau. "On les voit", assure la Saint-Louisienne.
Les 35% de contribuables qui se reconnaissent dans ce ras-le-bol sont donc invités à venir protester du 24 au 27 juin, de 9h à 17h. "Nous serons dans le square devant la mairie, sous tente, comme des SDF que nous serons bientôt si la pression fiscale ne s’arrête pas."
"Tous nos biens sont en train de se déprécier. Personne ne veut acheter un bien immobilier à Saint-Louis et les chefs d’entreprise fuient aussi. C’est aussi la vie économique qui est touchée !"
La hausse confirmée des impôts (8,5%) cette semaine est la goutte qui fait déborder le vase. L’association Contribuables 974 reprend son bâton de pèlerin pour dénoncer la gabegie municipale.
Sa présidente, Josette Brosse, a tenu les comptes ces 7 dernières années. Elle nous partage la douloureuse. En 2008, le taux de la taxe d‘habitation était de 25,05%. En 2014, il était de 45,97%. La taxe foncière était de 31,57%, elle a elle aussi glissé toutes ces années pour plafonner à 58,61% l’an dernier.
Un étage au-dessus, c’est au tour de la Civis d’en prendre pour son grade. En 2008, la TEOM affichait 16,25%. Elle a grimpé à 17,06% en 2014. "Au mois de mars dernier, ils ont annoncé une hausse de 5 points", déplore Josette Brosse. Qu’on ne s’y trompe pas, ce sont les mêmes élus qui siègent à Saint-Louis et à la Civis, ajuste-telle.
La présidente n’est pas tendre avec les maires successifs. De droite comme de gauche. Elle déplore les multiples embauches "avant et après mars 2014. Pourquoi le préfet a laissé faire ?"
A ce titre, elle n’a pas obtenu, dit-elle, les chiffres qu’elle réclamait de la mairie listant nommément les contrats signés du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2015. Elle passera par la CADA, à Paris, pour l’obtenir.
Un coup de balai dans les emplois ?
"Je veux bien qu’on recrute mais qu’on recrute des personnes qui redressent la commune, pas par complaisance. Là on a 2.300 employés – d’autres me disent même 2.500 – alors qu’une commune avec une strate de 50.000 habitants devrait en compter en moyenne 800". Elle ne compte plus, dit-elle, les observations "d’emplois verts qui se battent à 3 autour d’un balai, lorsque d’autres tiennent le mur". La présidente est bien connue pour son franc-parler.
Autre cheval de bataille : l’utilisation supposée abusive de véhicules de fonction, en dehors des heures de bureau. "On les voit", assure la Saint-Louisienne.
Les 35% de contribuables qui se reconnaissent dans ce ras-le-bol sont donc invités à venir protester du 24 au 27 juin, de 9h à 17h. "Nous serons dans le square devant la mairie, sous tente, comme des SDF que nous serons bientôt si la pression fiscale ne s’arrête pas."
"Tous nos biens sont en train de se déprécier. Personne ne veut acheter un bien immobilier à Saint-Louis et les chefs d’entreprise fuient aussi. C’est aussi la vie économique qui est touchée !"