A l'occasion de l'assemblée plénière de la Région où les orientations budgétaires de 2015 vont être débattues, un échange entre le président de la Région Réunion, Didier Robert, et l'élue de l'opposition, Christine Soupramanien, a eu lieu au sujet des contrats aidés.
Christine Soupramanien a souhaité rappeler que "nous avons à plusieurs reprises fait la demande d'un appui de la Région pour que les collectivités puissent prendre les jeunes et leur permettre d'apprendre pour ensuite aller vers les entreprises".
Dans une motion présentée ce vendredi matin, "on vous propose cette possibilité d'aider les collectivités. Vous auriez apporté un complément à l'effort déjà fait par l'Etat, les collectivités auraient pu déployer bien plus que quelques centaines d'emplois", a-t-elle reproché au président de Région.
"Pourquoi, malgré les désengagements à répétition, pourquoi les maires ne vont pas plus loin? Vous faites ce triste constat depuis deux ans que le dispositif ne fonctionne pas…", répond alors Didier Robert.
Il explique qu'il y a deux raisons à cela: "Les communes et intercommunalités sont soumises à de vraies contraintes budgétaires, et combien de fois ai-je entendu les critiques sur le nombre d'emplois aidés portés par les collectivités? Il y a un débat de fond à avoir là-dessus", explique-t-il.
Didier Robert estime que la conseillère régionale a tenu des propos "contradictoires". "Vous dites que l'on ne fait pas suffisamment et que l'on devrait intervenir davantage pour le financement des emplois aidés. Depuis 2010, un effort sans précédent a été consenti dans le cadre d'une cohérence d'action, sur plus de 300 millions d'euros d'investissement pour soutenir les communes et intercommunalités", a-t-il soutenu.
Jean-Louis Lagourgue, premier vice-président de la Région, a rappelé en tant que maire que "la solution, c'est au gouvernement de la donner. Moi en tant que maire je n'ai pas les moyens de donner ces 10%. Et je ne suis pas le seul".
Sans se démonter, malgré la faible présence des conseillers régionaux du groupe socialiste, Christine Soupramanien a tenu à reprendre la parole pour rappeler qu'il est nécessaire de "répondre à l'urgence" sans faire de "la démagogie", et que la Région doit elle aussi faire des choix, participer à cette urgence.
Didier Robert demande que l'Etat finance à 100% le dispositif des contrats aidés.
Christine Soupramanien a souhaité rappeler que "nous avons à plusieurs reprises fait la demande d'un appui de la Région pour que les collectivités puissent prendre les jeunes et leur permettre d'apprendre pour ensuite aller vers les entreprises".
Dans une motion présentée ce vendredi matin, "on vous propose cette possibilité d'aider les collectivités. Vous auriez apporté un complément à l'effort déjà fait par l'Etat, les collectivités auraient pu déployer bien plus que quelques centaines d'emplois", a-t-elle reproché au président de Région.
"Pourquoi, malgré les désengagements à répétition, pourquoi les maires ne vont pas plus loin? Vous faites ce triste constat depuis deux ans que le dispositif ne fonctionne pas…", répond alors Didier Robert.
Il explique qu'il y a deux raisons à cela: "Les communes et intercommunalités sont soumises à de vraies contraintes budgétaires, et combien de fois ai-je entendu les critiques sur le nombre d'emplois aidés portés par les collectivités? Il y a un débat de fond à avoir là-dessus", explique-t-il.
Didier Robert estime que la conseillère régionale a tenu des propos "contradictoires". "Vous dites que l'on ne fait pas suffisamment et que l'on devrait intervenir davantage pour le financement des emplois aidés. Depuis 2010, un effort sans précédent a été consenti dans le cadre d'une cohérence d'action, sur plus de 300 millions d'euros d'investissement pour soutenir les communes et intercommunalités", a-t-il soutenu.
Jean-Louis Lagourgue, premier vice-président de la Région, a rappelé en tant que maire que "la solution, c'est au gouvernement de la donner. Moi en tant que maire je n'ai pas les moyens de donner ces 10%. Et je ne suis pas le seul".
Sans se démonter, malgré la faible présence des conseillers régionaux du groupe socialiste, Christine Soupramanien a tenu à reprendre la parole pour rappeler qu'il est nécessaire de "répondre à l'urgence" sans faire de "la démagogie", et que la Région doit elle aussi faire des choix, participer à cette urgence.
Didier Robert demande que l'Etat finance à 100% le dispositif des contrats aidés.