Ils sont plus de 150 agents à se retrouver sans emploi du jour au lendemain. Ils occupaient par exemple des postes d'animateur informatique dans les lycées et, du jour au lendemain, ont appris qu’ils étaient remplacés.
Au-delà de ce qu’ils considèrent comme de la discrimination pour favoriser l’embauche de militants politiques à leur place, c’est aussi la méthode employée qui les met en colère. Certains ont appris en prenant leur poste, un beau matin, que leur remplaçant était déjà dans les murs de leur lycée.
"Au mois de mars 2022, nous avons été plus de 150 agents à ne pas être prévenus que nous n’étions pas renouvelés sur nos postes de travail", rappelle l’un d’eux au moment de préparer cette manifestation prévue ce mardi devant l’hôtel de Région au Moufia.
Les contractuels évincés saisissent le tribunal administratif
Ces derniers ont illustré leur mécontentement en venant habillés de façon originale. "Nous portons un T-shirt blanc accompagné de nos balais et de nos serpillières pour nettoyer la Région car selon les dires de Madame Bello, la Région est dans le caca. Mais ça ne la dérange pas de devoir utiliser l’argent public pour devoir indemniser pendant deux ans les agents mis à la porte car ce n’est pas l’ANPE qui nous indemnise", rappelle-t-il les conditions de ces ruptures de contrat de travail.
De plus, ceux qui ont été remerciés font savoir que "la collectivité va devoir former les nouveaux agents, de payer les frais d’honoraires d’avocats pour les procès qui vont bientôt s’ouvrir à la suite du non-respect de la procédure de recrutement pour les postes nous concernant qui sont des postes dits « emplois permanents » avec, si la justice nous donne raison, des indemnités suite au préjudice que nous avons subi ou, pour les plus chanceux, une réintégration", affirme-t-il. Une option que le collectif de contractuels évincés privilégie d'ailleurs : "Notre seule revendication : être réintégrés "
SUR LE SUJET :
25 août 2021 : Vidéo - Contractuels dans les lycées: "Trente personnes ont été volées"
1er septembre 2021 : Mobilisation devant la Région : 4 renouvellements de contractuels sur les 30 demandés
Au-delà de ce qu’ils considèrent comme de la discrimination pour favoriser l’embauche de militants politiques à leur place, c’est aussi la méthode employée qui les met en colère. Certains ont appris en prenant leur poste, un beau matin, que leur remplaçant était déjà dans les murs de leur lycée.
"Au mois de mars 2022, nous avons été plus de 150 agents à ne pas être prévenus que nous n’étions pas renouvelés sur nos postes de travail", rappelle l’un d’eux au moment de préparer cette manifestation prévue ce mardi devant l’hôtel de Région au Moufia.
Les contractuels évincés saisissent le tribunal administratif
Ces derniers ont illustré leur mécontentement en venant habillés de façon originale. "Nous portons un T-shirt blanc accompagné de nos balais et de nos serpillières pour nettoyer la Région car selon les dires de Madame Bello, la Région est dans le caca. Mais ça ne la dérange pas de devoir utiliser l’argent public pour devoir indemniser pendant deux ans les agents mis à la porte car ce n’est pas l’ANPE qui nous indemnise", rappelle-t-il les conditions de ces ruptures de contrat de travail.
De plus, ceux qui ont été remerciés font savoir que "la collectivité va devoir former les nouveaux agents, de payer les frais d’honoraires d’avocats pour les procès qui vont bientôt s’ouvrir à la suite du non-respect de la procédure de recrutement pour les postes nous concernant qui sont des postes dits « emplois permanents » avec, si la justice nous donne raison, des indemnités suite au préjudice que nous avons subi ou, pour les plus chanceux, une réintégration", affirme-t-il. Une option que le collectif de contractuels évincés privilégie d'ailleurs : "Notre seule revendication : être réintégrés "
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