
Rien n'est joué à la Plaine des Palmistes. Le maire sortant (PS), Jean-Luc Saint Lambert, est en tête avec 28,35% des suffrages, suivi de très près par son opposant et ancien maire, Marco Boyer 26,95%. Derrière, seul Johnny Payet du LPA suit le train en réalisant un très bon score avec 20,6% des voix.
A Petite-Ile, Serge Hoarau recueille 34,54 % des votes. Il est en ballotage favorable face à Brigitte Hoarau (21,14 %) pour l'Union de la droite et Fabrice Lebon (19,67 %). Dans cette commune, les réserves de voix seront minces à trouver pour les trois premiers car les Petits-Ilois se sont mobilisés à hauteur de 71%. Pour engranger des voix, il faudra discuter avec les listes ayant fait moins de 10%. Il y en a tout de même cinq.
Au Port, c'est assurément la grosse surprise de ce 1er tour. Le PCR, pourtant sur ses bases historiques, est devancé par le PLR. Olivier Hoarau part confiant avec ses 42,31%. Il sera opposé au communiste Henri Hippolyte (38,32%) et donc de Valérie Auber. La candidate de la droite aux 19,37% compte bien se maintenir dimanche prochain. Pour elle, il n'est "pas question de faire d'alliance pour le second tour", a-t-elle d'emblée signalé hier soir.
A La Possession, le maire sortant, Roland Robert, devra aller chercher un 8e mandat au bout d'un second tour. Forcément inédit pour lui lors des municipales même si en 2011, et pour quelques voix près, il avait dû batailler ferme lors d'un second tour aux cantonales. C'était déjà contre Vanessa Miranville. Roland Robert obtient ce 23 mars 2014 35,52% des voix, devant Vanessa Miranville et ses 28,93%. Jean-Yves Morel est à distance avec 19% des voix. La stratégie du "tout sauf Roland Robert" va-t-elle s'enclencher pour mettre fin à 43 années de pouvoir du maire communiste ?
A Saint-André, Jean-Paul Virapoullé revient sur le devant de la scène. Pour une dizaine de voix, il devra attendre pour sabrer le champagne. L'ancien maire se retrouve dans une situation très confortable. Rien qu'au soir de ce 1er tour, il rassemble 49,96% des voix. Claudy Fruteau (22,09%), l'épouse du maire sortant qui n'a pu se présenter devant les électeurs et Joe Bédier (12,10%) devront faire preuve d'imagination pour empêcher un come back retentissant de l'un des dinosaures de la politique locale. Serge Camatchy arrive 4e. Il peut se maintenir avec ses 10,69% des voix mais pour quelle finalité ? A quelques voix des 50%, Jean-Paul Virapoullé pourrait se permettre le luxe de ne passer aucune alliance et préserver l'ordre de ses colistiers.
A Saint-Benoît, le maire et député socialiste Jean-Claude Fruteau (le Progrès) engrange 39,11% des voix. Il devance largement Jean-Luc Julie (PLR - 22,09%), Tarek Dallel (UMP - 16,38%) et Sabrina Ramin (13,02%). Tous peuvent prétendre à se maintenir pour le second tour. A moins que des alliances d'entre-deux tours ne viennent rebattre les cartes.
A Saint-Denis, la droite doit s'unir pour tenter de ravir la mairie. L'accord entre René-Paul Victoria (25,37%) et Michel Lagourgue (11,57%) s'avère indispensable pour la droite et le centre si ses deux candidats veulent conserver l'espoir dimanche prochain. Gilbert Annette a-t-il encore de la marge ? Il a obtenu 41,85% des suffrages malgré l'érosion annoncée des maires socialistes associés à la politique gouvernementale.
A Saint-Louis, Cyrille Hamilcaro rafle 37,05% des suffrages. Il devance le communiste Jean Piot et ses 15,01%. Le novice en politique Pierrick Robert s'offre un bon score avec 13,95%. Il est suivi de Philippe Rangama (Le Peup - 10,96%). Fabrice Hoarau (PCR - 10,30%) prend une claque mais peut arbitrer - ou plutôt ses électeurs - la suite des événements. Les Saint-Louisiens qui ont voté pour lui vont-ils se reporter sur le bulletin de Jean Piot, le communiste qui possède le plus de chance de l'emporter ? A voir. La prise de distance entre les deux communistes Piot/Hoarau est-elle réconciliable ? La ville de Saint-Louis livre sans doute l'une des élections les plus indécises de notre département. Tout dépendra de l'intérêt qu'auront certains candidats à se maintenir jusqu'au bout ou de faire alliance pour s'assurer d'une place de choix sur les deux listes dominantes.
A Saint-Paul, le verdict des urnes a été on ne peut plus clair. Deux candidats raflent l'essentiel des suffrages. Les cinq autre candidats se contentent des miettes. Joseph Sinimalé collecte 47,24% des suffrages contre 46,45% pour Huguette Bello. C'est déjà un camouflet pour la députée-maire sortante. A Saint-Paul plus qu'ailleurs, la victoire sourira au candidat qui saura mobiliser les abstentionnistes du premier tour. Les 28.721 inscrits sur les listes qui ne se sont pas déplacés sont-ils d'ailleurs des pro-Bello, des pro-Sini ou aucun des deux ? Attendaient-ils le second tour pour se déplacer ? "Mon adversaire a fait son maximum de voix", ont affirmé tour à tour les deux candidats encore en lice. Avec un score aussi serré, même l'apport des petits scores ne devra pas être négligé tant pour l'un que pour l'autre candidat.
Le maire sortant de Sainte-Rose est poussé au second tour par ses rivaux. Ils sont deux à prétendre se maintenir au second tour. Bruno Mamindy Pajany est arrivé en tête avec 43,16%. Il devra affronter Michel Vergoz (PS - 35,52%) et Gilles Heekeng (10,11%). Les voix des deux derniers du scrutin, à savoir Benjamin Elma et Jean-Pascal Grondin vont-elles se déporter vers d'autres listes ? Rien n'est moins sûr sans une consigne de vote claire de la part de ces deux têtes de liste.
Sainte-Suzanne tout comme le Port présente la particularité de voir s'opposer au second tour deux anciens camarades communistes. Depuis 2012, Daniel Alamélou a rejoint le mouvement du PLR. Il est auréolé de 41,12% ce dimanche soir. Le maire sortant Maurice Gironcel possède plus de 800 voix sur son ancien adjoint de 2008. Les consignes de vote d'Aline Murin Hoarau et de René Bègue seront intéressantes à suivre. Elles peuvent déterminer l'issue du second tour.
TAK frappe un grand coup. Avec 39,70% des suffrages au Tampon, il devance largement une droite morcelée. Paulet Payet est deuxième avec 18,97% et Nathalie Bassire récolte 17,46%. Le député socialiste Jean-Jacques Vlody totalise 15,41% et demeure l'une des grosses déceptions de ce premier tour. Il illustre toute la difficulté pour un candidat de gauche de percer sur les "terres historiques" de droite du Tampon. Après s'être brouillés ces dernières années au sein du conseil municipal, Paulet Payet et Nathalie Bassire sont condamnés à s'entendre s'ils veulent empêcher le retour aux affaires du revenant : André Thien Ah Koon. Au Tampon, quatre listes sont en mesure de se maintenir. Mais dans quelle optique ? Une semaine de compromis s'ouvre assurément au Tampon.
Trois-Bassins s'offre une triangulaire. Le maire sortant, Roland Ramakistin (PLR), est en tête avec 36,52% des voix. Il est suivi par Daniel Pausé (sans étiquette - 28,10%). Jacques Dennemont (LPA - 25,97%) le talonne de peu.
Enfin, la palme du suspense est à décerner à la ville de Cilaos. Paul Techer frôle l'élection mais doit repartir pour une semaine de campagne. Il manquait une seule et unique voix au maire sortant pour être proclamé maire pour les six ans qui viennent. Il devance Guito Grondin et ses 21,79% et Jacques Técher, 21,25%. On se dirige donc vers une triangulaire à Cilaos.
A Petite-Ile, Serge Hoarau recueille 34,54 % des votes. Il est en ballotage favorable face à Brigitte Hoarau (21,14 %) pour l'Union de la droite et Fabrice Lebon (19,67 %). Dans cette commune, les réserves de voix seront minces à trouver pour les trois premiers car les Petits-Ilois se sont mobilisés à hauteur de 71%. Pour engranger des voix, il faudra discuter avec les listes ayant fait moins de 10%. Il y en a tout de même cinq.
Au Port, c'est assurément la grosse surprise de ce 1er tour. Le PCR, pourtant sur ses bases historiques, est devancé par le PLR. Olivier Hoarau part confiant avec ses 42,31%. Il sera opposé au communiste Henri Hippolyte (38,32%) et donc de Valérie Auber. La candidate de la droite aux 19,37% compte bien se maintenir dimanche prochain. Pour elle, il n'est "pas question de faire d'alliance pour le second tour", a-t-elle d'emblée signalé hier soir.
A La Possession, le maire sortant, Roland Robert, devra aller chercher un 8e mandat au bout d'un second tour. Forcément inédit pour lui lors des municipales même si en 2011, et pour quelques voix près, il avait dû batailler ferme lors d'un second tour aux cantonales. C'était déjà contre Vanessa Miranville. Roland Robert obtient ce 23 mars 2014 35,52% des voix, devant Vanessa Miranville et ses 28,93%. Jean-Yves Morel est à distance avec 19% des voix. La stratégie du "tout sauf Roland Robert" va-t-elle s'enclencher pour mettre fin à 43 années de pouvoir du maire communiste ?
A Saint-André, Jean-Paul Virapoullé revient sur le devant de la scène. Pour une dizaine de voix, il devra attendre pour sabrer le champagne. L'ancien maire se retrouve dans une situation très confortable. Rien qu'au soir de ce 1er tour, il rassemble 49,96% des voix. Claudy Fruteau (22,09%), l'épouse du maire sortant qui n'a pu se présenter devant les électeurs et Joe Bédier (12,10%) devront faire preuve d'imagination pour empêcher un come back retentissant de l'un des dinosaures de la politique locale. Serge Camatchy arrive 4e. Il peut se maintenir avec ses 10,69% des voix mais pour quelle finalité ? A quelques voix des 50%, Jean-Paul Virapoullé pourrait se permettre le luxe de ne passer aucune alliance et préserver l'ordre de ses colistiers.
A Saint-Benoît, le maire et député socialiste Jean-Claude Fruteau (le Progrès) engrange 39,11% des voix. Il devance largement Jean-Luc Julie (PLR - 22,09%), Tarek Dallel (UMP - 16,38%) et Sabrina Ramin (13,02%). Tous peuvent prétendre à se maintenir pour le second tour. A moins que des alliances d'entre-deux tours ne viennent rebattre les cartes.
A Saint-Denis, la droite doit s'unir pour tenter de ravir la mairie. L'accord entre René-Paul Victoria (25,37%) et Michel Lagourgue (11,57%) s'avère indispensable pour la droite et le centre si ses deux candidats veulent conserver l'espoir dimanche prochain. Gilbert Annette a-t-il encore de la marge ? Il a obtenu 41,85% des suffrages malgré l'érosion annoncée des maires socialistes associés à la politique gouvernementale.
A Saint-Louis, Cyrille Hamilcaro rafle 37,05% des suffrages. Il devance le communiste Jean Piot et ses 15,01%. Le novice en politique Pierrick Robert s'offre un bon score avec 13,95%. Il est suivi de Philippe Rangama (Le Peup - 10,96%). Fabrice Hoarau (PCR - 10,30%) prend une claque mais peut arbitrer - ou plutôt ses électeurs - la suite des événements. Les Saint-Louisiens qui ont voté pour lui vont-ils se reporter sur le bulletin de Jean Piot, le communiste qui possède le plus de chance de l'emporter ? A voir. La prise de distance entre les deux communistes Piot/Hoarau est-elle réconciliable ? La ville de Saint-Louis livre sans doute l'une des élections les plus indécises de notre département. Tout dépendra de l'intérêt qu'auront certains candidats à se maintenir jusqu'au bout ou de faire alliance pour s'assurer d'une place de choix sur les deux listes dominantes.
A Saint-Paul, le verdict des urnes a été on ne peut plus clair. Deux candidats raflent l'essentiel des suffrages. Les cinq autre candidats se contentent des miettes. Joseph Sinimalé collecte 47,24% des suffrages contre 46,45% pour Huguette Bello. C'est déjà un camouflet pour la députée-maire sortante. A Saint-Paul plus qu'ailleurs, la victoire sourira au candidat qui saura mobiliser les abstentionnistes du premier tour. Les 28.721 inscrits sur les listes qui ne se sont pas déplacés sont-ils d'ailleurs des pro-Bello, des pro-Sini ou aucun des deux ? Attendaient-ils le second tour pour se déplacer ? "Mon adversaire a fait son maximum de voix", ont affirmé tour à tour les deux candidats encore en lice. Avec un score aussi serré, même l'apport des petits scores ne devra pas être négligé tant pour l'un que pour l'autre candidat.
Le maire sortant de Sainte-Rose est poussé au second tour par ses rivaux. Ils sont deux à prétendre se maintenir au second tour. Bruno Mamindy Pajany est arrivé en tête avec 43,16%. Il devra affronter Michel Vergoz (PS - 35,52%) et Gilles Heekeng (10,11%). Les voix des deux derniers du scrutin, à savoir Benjamin Elma et Jean-Pascal Grondin vont-elles se déporter vers d'autres listes ? Rien n'est moins sûr sans une consigne de vote claire de la part de ces deux têtes de liste.
Sainte-Suzanne tout comme le Port présente la particularité de voir s'opposer au second tour deux anciens camarades communistes. Depuis 2012, Daniel Alamélou a rejoint le mouvement du PLR. Il est auréolé de 41,12% ce dimanche soir. Le maire sortant Maurice Gironcel possède plus de 800 voix sur son ancien adjoint de 2008. Les consignes de vote d'Aline Murin Hoarau et de René Bègue seront intéressantes à suivre. Elles peuvent déterminer l'issue du second tour.
TAK frappe un grand coup. Avec 39,70% des suffrages au Tampon, il devance largement une droite morcelée. Paulet Payet est deuxième avec 18,97% et Nathalie Bassire récolte 17,46%. Le député socialiste Jean-Jacques Vlody totalise 15,41% et demeure l'une des grosses déceptions de ce premier tour. Il illustre toute la difficulté pour un candidat de gauche de percer sur les "terres historiques" de droite du Tampon. Après s'être brouillés ces dernières années au sein du conseil municipal, Paulet Payet et Nathalie Bassire sont condamnés à s'entendre s'ils veulent empêcher le retour aux affaires du revenant : André Thien Ah Koon. Au Tampon, quatre listes sont en mesure de se maintenir. Mais dans quelle optique ? Une semaine de compromis s'ouvre assurément au Tampon.
Trois-Bassins s'offre une triangulaire. Le maire sortant, Roland Ramakistin (PLR), est en tête avec 36,52% des voix. Il est suivi par Daniel Pausé (sans étiquette - 28,10%). Jacques Dennemont (LPA - 25,97%) le talonne de peu.
Enfin, la palme du suspense est à décerner à la ville de Cilaos. Paul Techer frôle l'élection mais doit repartir pour une semaine de campagne. Il manquait une seule et unique voix au maire sortant pour être proclamé maire pour les six ans qui viennent. Il devance Guito Grondin et ses 21,79% et Jacques Técher, 21,25%. On se dirige donc vers une triangulaire à Cilaos.