
Julian, Eric, Selimou, Joël, Tafara et Wilfrid ont été encadrés par Thierry Tuduri, employé par Transmad (ici lors de la réception en mairie de La Possession ce mardi matin). Le projet, initié sous la mandature précédente, a été "retardé en raison du départ de feu M. Robert", indique Frédéric Macquet
Ils sont six. Six Réunionnais à avoir bénéficié du progamme pilote d’insertion sociale via la coopération régionale. Tous originaires de l’ouest (Le Port, La Possession, Saint-Paul), des chômeurs ont dépoussiéré grâce à leur bénévolat un jumelage de vingt ans qui unit la ville d’Antanifotsy à Madagascar et La Possession.
Engagés en tant que contrat unique d’insertion bénéficiaire du RSA socle, la petite équipe était encadrée par l’ONG Transmad. Leur objectif : réhabiliter trois équipements collectifs dans ce bourg coincé entre Antsirabe et Tananarive.
Du 1er au 21 juin, Julian, Eric, Selimou, Joël, Tafara, Wilfrid et leur encadrant Thierry, ont œuvré aux côtés d’ouvriers malgaches pour l’édification d’une boucherie avec des normes sanitaires révisées, un podium au milieu du village et une bibliothèque municipale.
Un CUI bricolé pour l'occasion
Initialement calé pour durer trois mois, le séjour de la délégation réunionnaise a été écourté. La raison est purement administrative : le vide juridique entourant la mise à disposition des CUI hors du département de La Réunion. C’est donc en prenant sur leur congé personnel que les manœuvres réunionnais ont pu maintenir leur présence sur le sol malgache.
Le TCO, représenté par Yoland Velleyen, et le Département, représenté par Daniel Gonthier, se sont engagés à ce que cette première action d’insertion par le travail dans le cadre coopératif soit à l’avenir "facilité" par les services instructeurs de l’Etat. La préfecture et son service dédié la Dieccte seront interpellés, promet le vice-président du conseil départemental. "La démarche mérite d’être étudiée avec beaucoup plus de finesse par l’Etat", exhorte Daniel Gonthier qui rappelle que son institution a misé 50.000 euros sur ce projet.
Au total, 94.000 euros ont été mobilisés, partagés entre les différentes collectivités. Pas très à l’aise pour le protocole, les contrats CUI avaient laissé parler leurs mains à Antanifotsy.
Julian est l’un des bénéficiaires de ce programme innovant. A 41 ans et un CAP maçonnerie en poche, il était au chômage depuis 2 ans. Wilfrid était plombier, puis chauffeur de bus. Tous sont éloignés de l’emploi.
Si l’honneur d’avoir donné un coup de pouce à la population locale d’Antanifotsy restera dans leur mémoire, l’objectif pour eux tient désormais dans la concrétisation d’un retour à une activité.
Parmi eux, Julian devrait être le seul à prolonger son action d’entraide à Madagascar via l’organisme France Volontaires cette fois-ci.
Engagés en tant que contrat unique d’insertion bénéficiaire du RSA socle, la petite équipe était encadrée par l’ONG Transmad. Leur objectif : réhabiliter trois équipements collectifs dans ce bourg coincé entre Antsirabe et Tananarive.
Du 1er au 21 juin, Julian, Eric, Selimou, Joël, Tafara, Wilfrid et leur encadrant Thierry, ont œuvré aux côtés d’ouvriers malgaches pour l’édification d’une boucherie avec des normes sanitaires révisées, un podium au milieu du village et une bibliothèque municipale.
Un CUI bricolé pour l'occasion
Initialement calé pour durer trois mois, le séjour de la délégation réunionnaise a été écourté. La raison est purement administrative : le vide juridique entourant la mise à disposition des CUI hors du département de La Réunion. C’est donc en prenant sur leur congé personnel que les manœuvres réunionnais ont pu maintenir leur présence sur le sol malgache.
Le TCO, représenté par Yoland Velleyen, et le Département, représenté par Daniel Gonthier, se sont engagés à ce que cette première action d’insertion par le travail dans le cadre coopératif soit à l’avenir "facilité" par les services instructeurs de l’Etat. La préfecture et son service dédié la Dieccte seront interpellés, promet le vice-président du conseil départemental. "La démarche mérite d’être étudiée avec beaucoup plus de finesse par l’Etat", exhorte Daniel Gonthier qui rappelle que son institution a misé 50.000 euros sur ce projet.
Au total, 94.000 euros ont été mobilisés, partagés entre les différentes collectivités. Pas très à l’aise pour le protocole, les contrats CUI avaient laissé parler leurs mains à Antanifotsy.
Julian est l’un des bénéficiaires de ce programme innovant. A 41 ans et un CAP maçonnerie en poche, il était au chômage depuis 2 ans. Wilfrid était plombier, puis chauffeur de bus. Tous sont éloignés de l’emploi.
Si l’honneur d’avoir donné un coup de pouce à la population locale d’Antanifotsy restera dans leur mémoire, l’objectif pour eux tient désormais dans la concrétisation d’un retour à une activité.
Parmi eux, Julian devrait être le seul à prolonger son action d’entraide à Madagascar via l’organisme France Volontaires cette fois-ci.