
Les syndicats d’IDFO (Indépendance et direction Force ouvrière) ont tenu une conférence de presse ce mardi pour annoncer la prochaine action hebdomadaire "Les vendredis de la colère". L’action est une initiative du bureau national qui exige une amélioration des conditions de travail des chefs d’établissements scolaires et attend une réponse du ministère de l’Éducation.
Les équipes de direction demandent une clarification de leurs missions, une revalorisation de leurs salaires et davantage de soutien dans leurs tâches liées à l’état d’urgence en place depuis les attentats de l’année dernière. "On ne sait plus si on est chef d’établissement ou gendarme, s’indigne Pascal Coupat, proviseur au Lycée le Verger, secrétaire académique d’IDFO et membre du bureau national. Un chef d’établissement ne peut pas de substituer à l’État et être pompier ou officier de police".
Ils demandent donc de l’aide dans le domaine de la sécurité, une mobilisation des services de l’État et "la création d’une commission présidée par le préfet et non le directeur".
"La réalité du terrain est différente de ce que l’on croit, explique Eric Boyer, secrétaire adjoint d’IDFO, on nous demande d’interdire les attroupements devant les écoles mais on ne peut pas tous les garder à l’intérieur et pas tout le monde est inscrit à la cantine donc ils doivent sortir".
Pascal Coupat précise, qu’à La Réunion, la taille importante des lycées sans restauration scolaire entraîne les attroupements à l’extérieur. "Les travaux de réhabilitation de nombreuses structures créent aussi un risque avec des zones que l’on ne peut pas surveiller", ajoute-t-il.
Eric Boyer rappelle également que les établissements devraient normalement être équipés de six sonneries d’alerte différentes mais qu’ "aucun ne les a".
Les syndicalistes réalisent qu’il y a un risque réel mais insistent : "On ne peut pas tout faire seul". Une réalisation qui fait "craquer" certains cadres et augmente les risques psychosociaux, selon Pascal Coupat.
Ces obligations liées à l’état d’urgence s’ajoutent à l’absence d’un calendrier et de propositions sur les Parcours professionnels carrières rémunérations (PPCR) ainsi que de la mise à jour de la charte pratique de pilotage – rappelant le cadre des missions des établissements - qui date d’il y a 10 ans. Des négociations avaient été rouvertes en juillet avec le ministère de l’Éducation, suivies de quelques révisions de plans de carrière, "puis plus aucune réponse", selon le syndicat.
Le vendredi, ils sont présents sur leur temps libre
L’IDFO a donc décidé de mettre en place les vendredis de la colère, jour où le personnel de direction sera présent dans les établissements mais effectuera une activité réduite. Pour faire passer le message, le personnel est encouragé à ne pas organiser de réunion en interne, ne pas participer aux réunions externes, ne plus répondre au téléphone, différer au lundi les réponses aux mails, porter un badge, etc. "Mais libre à chacun de faire comme il le souhaite", précise Pascal Coupat.
Le vendredi, les syndicalistes estiment qu'ils ont déjà dépassé leur temps de travail de la semaine. L’action devrait commencer ce vendredi.
Les équipes de direction demandent une clarification de leurs missions, une revalorisation de leurs salaires et davantage de soutien dans leurs tâches liées à l’état d’urgence en place depuis les attentats de l’année dernière. "On ne sait plus si on est chef d’établissement ou gendarme, s’indigne Pascal Coupat, proviseur au Lycée le Verger, secrétaire académique d’IDFO et membre du bureau national. Un chef d’établissement ne peut pas de substituer à l’État et être pompier ou officier de police".
Ils demandent donc de l’aide dans le domaine de la sécurité, une mobilisation des services de l’État et "la création d’une commission présidée par le préfet et non le directeur".
"La réalité du terrain est différente de ce que l’on croit, explique Eric Boyer, secrétaire adjoint d’IDFO, on nous demande d’interdire les attroupements devant les écoles mais on ne peut pas tous les garder à l’intérieur et pas tout le monde est inscrit à la cantine donc ils doivent sortir".
Pascal Coupat précise, qu’à La Réunion, la taille importante des lycées sans restauration scolaire entraîne les attroupements à l’extérieur. "Les travaux de réhabilitation de nombreuses structures créent aussi un risque avec des zones que l’on ne peut pas surveiller", ajoute-t-il.
Eric Boyer rappelle également que les établissements devraient normalement être équipés de six sonneries d’alerte différentes mais qu’ "aucun ne les a".
Les syndicalistes réalisent qu’il y a un risque réel mais insistent : "On ne peut pas tout faire seul". Une réalisation qui fait "craquer" certains cadres et augmente les risques psychosociaux, selon Pascal Coupat.
Ces obligations liées à l’état d’urgence s’ajoutent à l’absence d’un calendrier et de propositions sur les Parcours professionnels carrières rémunérations (PPCR) ainsi que de la mise à jour de la charte pratique de pilotage – rappelant le cadre des missions des établissements - qui date d’il y a 10 ans. Des négociations avaient été rouvertes en juillet avec le ministère de l’Éducation, suivies de quelques révisions de plans de carrière, "puis plus aucune réponse", selon le syndicat.
Le vendredi, ils sont présents sur leur temps libre
L’IDFO a donc décidé de mettre en place les vendredis de la colère, jour où le personnel de direction sera présent dans les établissements mais effectuera une activité réduite. Pour faire passer le message, le personnel est encouragé à ne pas organiser de réunion en interne, ne pas participer aux réunions externes, ne plus répondre au téléphone, différer au lundi les réponses aux mails, porter un badge, etc. "Mais libre à chacun de faire comme il le souhaite", précise Pascal Coupat.
Le vendredi, les syndicalistes estiment qu'ils ont déjà dépassé leur temps de travail de la semaine. L’action devrait commencer ce vendredi.