Cinq ans de prison dont trois ferme, la sentence est plutôt légère pour un braquage de banque. Seulement, comme expliqué précédemment (lire [ici]urlblank:http://www.zinfos974.com/Assises-Braquage-au-Port-et-viol-a-Petite-Ile-au-programme_a11603.html ), ces deux braqueurs sont presque plus drôles que dangereux et leur peine est en réalité supérieure aux réquisitions.
Tout au long du procès, les avocats se sont attachés, pour les défendre, à décrire de manière presque caricaturale la personnalité de leurs clients. Le majeur, Cédric Ankibo, est naïf et influençable et s’est laissé entraîné par son dalon, mineur au moment des faits, sans repère familiaux et battu par ses différents ti pères.
Un mode de défense qui transparaît évidemment dans les plaidoiries « Le tort de mon client a été de suivre bêtement comme un Rantanplan le meneur de cette affaire. (…) Mon client est tellement bête et stupide qu’il fait tout ce qu’on lui dit », déclare Catherine Delrieu, avocate de Cédric Ankibo, dans une plaidoirie retranscrite par le Jir. « Il a une vie épouvantable aucun modèle de père et une mère qui n’a pas empêché ses nouveaux compagnons de manipuler et frapper son fils », plaide Olga Yakimenko, l’avocate de l’autre complice dans le Quotidien.
Les deux braqueurs amateurs purgeront trois ans de prison ferme alors qu’ils comparaissaient libre et avaient, entre temps, construits une vie. Leurs compagnes respectives sont déjà mères ou enceintes…