Air Mauritius, comme toutes les compagnies aériennes, a connu quelques turbulences ces derniers mois. Notamment à cause de la crise dite du "hedging", c'est à dire de la couverture du risque lié aux prix des carburants. Les compagnies achètent en début d'année leurs besoins en kérosène à un prix fixe. Tant qu'il coûte plus cher, elles sont gagnantes. Mais quand il baisse en dessous du prix convenu, elles peuvent perdre des fortunes.
Jusque là, Air Mauritius avait gagné pas mal d'argent grâce à ses contrats de "hedging". Mais quand, dans la même année, le baril de brut est monté jusqu'à 147 $ pour redescendre quelques mois plus tard à 33 $, les compteurs se sont affolés et la compagnie a perdu au total une centaine de millions d'euros. Heureusement que le gouvernement mauricien est venu à la rescousse pour apporter sa garantie financière, ce qui a permis de sauver la compagnie.
Ça n'a pas empêché une remise en cause drastique de tous les services de la compagnie, ce qui a permis des économies significatives. Et ce sont ces gains de productivité dont bénéficient aujourd'hui les Réunionnais à travers ces baisses de tarifs. Ca, c'est la version de Donald Payen. Les mauvaises langues diront que tant que les avions étaient pleins, il n'y avait aucune raison qu'Air Mauritius baisse ses tarifs. Et qu'aujourd'hui qu'ils le sont moins du fait de la crise, elle baisse ses prix.
Au point que, toujours selon Donald Payen, les prix payés par les Réunionnais sont aujourd'hui quasiment égaux à ceux déboursés par les Mauriciens.
Au passage, le directeur commercial de la compagnie nationale de l'ile sœur en profite pour vanter les mérites du gouvernement mauricien, de l'office du tourisme et de l'ensemble des professionnels du secteur. Devant la menace de voir s'effondrer le principal secteur d'activité de l'ile, ils ont tous fait front avec une extrême rapidité, de façon à trouver les moyens pour minimiser les effets de la crise. D'où les baisses de tarifs d'Air Mauritius, mais aussi les efforts sensibles faits par exemple par les hôteliers et la possibilité de rentrer à Maurice avec une simple carte d'identité.
Ce n'est pas à la Réunion que l'on risque de voir une telle coopération entre public et privé et une telle réactivité... Malgré les 13 millions d'euros de budget de l'IRT (Ile de la Réunion Tourisme)...
Jusque là, Air Mauritius avait gagné pas mal d'argent grâce à ses contrats de "hedging". Mais quand, dans la même année, le baril de brut est monté jusqu'à 147 $ pour redescendre quelques mois plus tard à 33 $, les compteurs se sont affolés et la compagnie a perdu au total une centaine de millions d'euros. Heureusement que le gouvernement mauricien est venu à la rescousse pour apporter sa garantie financière, ce qui a permis de sauver la compagnie.
Ça n'a pas empêché une remise en cause drastique de tous les services de la compagnie, ce qui a permis des économies significatives. Et ce sont ces gains de productivité dont bénéficient aujourd'hui les Réunionnais à travers ces baisses de tarifs. Ca, c'est la version de Donald Payen. Les mauvaises langues diront que tant que les avions étaient pleins, il n'y avait aucune raison qu'Air Mauritius baisse ses tarifs. Et qu'aujourd'hui qu'ils le sont moins du fait de la crise, elle baisse ses prix.
Au point que, toujours selon Donald Payen, les prix payés par les Réunionnais sont aujourd'hui quasiment égaux à ceux déboursés par les Mauriciens.
Au passage, le directeur commercial de la compagnie nationale de l'ile sœur en profite pour vanter les mérites du gouvernement mauricien, de l'office du tourisme et de l'ensemble des professionnels du secteur. Devant la menace de voir s'effondrer le principal secteur d'activité de l'ile, ils ont tous fait front avec une extrême rapidité, de façon à trouver les moyens pour minimiser les effets de la crise. D'où les baisses de tarifs d'Air Mauritius, mais aussi les efforts sensibles faits par exemple par les hôteliers et la possibilité de rentrer à Maurice avec une simple carte d'identité.
Ce n'est pas à la Réunion que l'on risque de voir une telle coopération entre public et privé et une telle réactivité... Malgré les 13 millions d'euros de budget de l'IRT (Ile de la Réunion Tourisme)...