Une baleine à bosse aperçue ce matin à Saint-Pierre, trois aux alentours de 16 heures à la Ravine des Cafres (les Avirons), la saison a bel et bien débuté. Les cétacés quittent les eaux froides de l’Antarctique et viennent, pour partie, se reproduire ou mettre bas dans les eaux chaudes de l’île pendant l’hiver austral.
La saison bat son plein entre juillet et octobre, mais les premiers spécimens signalés ces deux dernières semaines ne devraient pas s’éterniser au large de nos côtes.
Laurent Mouysset, employé de l’association d’observation des cétacés, Globice, explique: "Les baleines que nous observons avant le mois de juillet, ne sont généralement identifiées qu’une seule fois sur toute la saison. Relativement furtives et craintives, elles ne sont que de passage" .
Globice multiplie les échanges avec d’autres îles de l’océan Indien pour tenter de recroiser les signalements et ainsi en apprendre davantage sur l’itinéraire des animaux marins.
Aucune identification par les caudales des baleines n’a pu encore être menée à bien par Globice en ce tout début de saison, la faute notamment à la houle, obstacle aux bateaux des observateurs.
Les rencontres des plagistes, baigneurs et promeneurs en mer avec les majestueux cétacés devraient se faire plus fréquentes dans les semaines à venir. D’ici là, les acteurs de Globice insistent sur l’importance de respecter quelques règles consignées dans une [charte]url:http://www.globice.org/Telechargement/Depliant-verso.jpg essentielle pour assurer leur bien-être et leur reproduction dans les meilleurs conditions.
