
A défaut de toute sortie médiatique de Ricardo ou de Nehuda depuis dimanche, les avocats réunionnais des Anges de la téléréalité sont enfin sortis du silence. Quatre jours qui ont été mis à profit pour rassembler le maximum de « matériel » leur permettant d’étayer la ligne de défense de leurs clients.
Ces clients, ce sont les "pestiférés" Ricardo Pinto et sa compagne Nehuda (de son vrai nom Léa Jérôme). Autrement dit les Anges "expulsés" comme des malpropres de La Réunion, mais aussi la nounou chargée de veiller sur l'enfant du couple.
La première salve de contre-attaques est venue de Me Laurent Payen. Le bâtonnier ironise sur la multiplication des interventions du camp Bédier depuis ce dimanche cataclysmique qui a fait se rencontrer, par le plus beau des hasards, un élu local de premier plan et des vedettes du petit écran, suivies essentiellement par les moins de 25 ans.
"La vérité était ailleurs"
Me Payen comptabilise à la louche "quinze ou vingt interviews à sens unique" qui ont inondé les médias au plus chaud de la secousse. "On s’aperçoit que la vérité était ailleurs", déclare-t-il. "Ces quatre jours ont permis à chacun de prendre conscience de la vraie réalité", ajoute-t-il posément.
Avant de mettre en doute la version initiale exposée tambour battant par le camp Bédier, l’avocat saint-paulois s’inscrit en faux contre le profil peu recommandable de son client dressé par Joé Bédier le jour de l’altercation. "Nos clients ont été traités de drogués, de tatoués, de lâches etc,…" mais "Mon client s’est fait littéralement rouer de coups et à aucun moment il n’a de possibilité de se défendre".
Selon les trois avocats, l’attitude de Joé Bédier a eu pour effet de mener tout le monde dans le panneau : "il a abusé des autorités judiciaires et des élus qui prennent fait et cause pour lui", en ce dimanche tristement mémorable.
"Il nous décrit tous les membres de sa famille, sauf son fils. C’est curieux"
"On a essayé de vendre une version qui était chatoyante : un maire qui était assis avec toute sa famille, qui fêtait un anniversaire, et pour une raison que l‘on n'explique pas, ils se font agresser", narre avec un brin d'ironie Me Yannick Mardenalom.
L’avocat de Nehuda raconte d’ailleurs son grand étonnement lorsqu’il a dû se rendre au commissariat Malartic dimanche soir pour aller à la rencontre de sa cliente. Outre un public acquis à la cause de Joé Bédier et "chauffé à blanc" (...) ce que je vois, dès cet instant-là, c’est quelqu’un qui nous explique qu’il a été frappé au visage, par des colosses, mais qu’il a un visage totalement immaculé. La deuxième chose, c’est que dans son interview, il nous décrit tous les membres de sa famille, sauf son fils. C’est curieux", ajoute Me Mardenalom.
Sur les nouvelles vidéos à disposition, "On voit un individu avec une chemise bleue qui donne de violents coups à M.Pinto. Il se fait rouer de coups sous la mêlée", détecte Me Payen. Petit à petit, les avocats soulignent le "rôle proactif du fils de Joé Bédier dans cette affaire".
"La fable qui nous a été vendue"
Tous les regards se portent désormais un peu plus sur le rôle du fils de Joé Bédier dans cette hallucinante bagarre du Creolia.
Alors que d'autres vidéos sortent du bois au fil des jours et permettent de réviser l'appréciation de l'enchaînement des faits, les avocats s’en remettent désormais à l’enquête de police. "On ne sait pas s’il y aura poursuite et contre qui, à ce jour. D’autres personnes doivent être entendues. Je pense que, à l’heure où on se parle, ils (les enquêteurs) ont une idée assez ferme de ce qui s’est réellement passé. Et non pas la fable qui nous a été vendue par un avocat à Paris", ajoutent-ils.
> Le replay de la conférence des avocats des Anges ici
Ces clients, ce sont les "pestiférés" Ricardo Pinto et sa compagne Nehuda (de son vrai nom Léa Jérôme). Autrement dit les Anges "expulsés" comme des malpropres de La Réunion, mais aussi la nounou chargée de veiller sur l'enfant du couple.
La première salve de contre-attaques est venue de Me Laurent Payen. Le bâtonnier ironise sur la multiplication des interventions du camp Bédier depuis ce dimanche cataclysmique qui a fait se rencontrer, par le plus beau des hasards, un élu local de premier plan et des vedettes du petit écran, suivies essentiellement par les moins de 25 ans.
"La vérité était ailleurs"
Me Payen comptabilise à la louche "quinze ou vingt interviews à sens unique" qui ont inondé les médias au plus chaud de la secousse. "On s’aperçoit que la vérité était ailleurs", déclare-t-il. "Ces quatre jours ont permis à chacun de prendre conscience de la vraie réalité", ajoute-t-il posément.
Avant de mettre en doute la version initiale exposée tambour battant par le camp Bédier, l’avocat saint-paulois s’inscrit en faux contre le profil peu recommandable de son client dressé par Joé Bédier le jour de l’altercation. "Nos clients ont été traités de drogués, de tatoués, de lâches etc,…" mais "Mon client s’est fait littéralement rouer de coups et à aucun moment il n’a de possibilité de se défendre".
Selon les trois avocats, l’attitude de Joé Bédier a eu pour effet de mener tout le monde dans le panneau : "il a abusé des autorités judiciaires et des élus qui prennent fait et cause pour lui", en ce dimanche tristement mémorable.
"Il nous décrit tous les membres de sa famille, sauf son fils. C’est curieux"
"On a essayé de vendre une version qui était chatoyante : un maire qui était assis avec toute sa famille, qui fêtait un anniversaire, et pour une raison que l‘on n'explique pas, ils se font agresser", narre avec un brin d'ironie Me Yannick Mardenalom.
L’avocat de Nehuda raconte d’ailleurs son grand étonnement lorsqu’il a dû se rendre au commissariat Malartic dimanche soir pour aller à la rencontre de sa cliente. Outre un public acquis à la cause de Joé Bédier et "chauffé à blanc" (...) ce que je vois, dès cet instant-là, c’est quelqu’un qui nous explique qu’il a été frappé au visage, par des colosses, mais qu’il a un visage totalement immaculé. La deuxième chose, c’est que dans son interview, il nous décrit tous les membres de sa famille, sauf son fils. C’est curieux", ajoute Me Mardenalom.
Sur les nouvelles vidéos à disposition, "On voit un individu avec une chemise bleue qui donne de violents coups à M.Pinto. Il se fait rouer de coups sous la mêlée", détecte Me Payen. Petit à petit, les avocats soulignent le "rôle proactif du fils de Joé Bédier dans cette affaire".
"La fable qui nous a été vendue"
Tous les regards se portent désormais un peu plus sur le rôle du fils de Joé Bédier dans cette hallucinante bagarre du Creolia.
Alors que d'autres vidéos sortent du bois au fil des jours et permettent de réviser l'appréciation de l'enchaînement des faits, les avocats s’en remettent désormais à l’enquête de police. "On ne sait pas s’il y aura poursuite et contre qui, à ce jour. D’autres personnes doivent être entendues. Je pense que, à l’heure où on se parle, ils (les enquêteurs) ont une idée assez ferme de ce qui s’est réellement passé. Et non pas la fable qui nous a été vendue par un avocat à Paris", ajoutent-ils.
> Le replay de la conférence des avocats des Anges ici