Les avocats de La Réunion maintiennent leur pression face au gouvernement au sujet de la réforme des retraites.
Toute occasion est bonne pour se faire entendre. C'était le cas ce vendredi après-midi à quelques minutes de l'audience de rentrée du Tribunal de grande instance de Saint-Denis.
Les avocats ont mené une nouvelle action de protestation pour dire non à la mouture actuelle de la réforme des régimes spéciaux. Masque "anti-Macronavirus" sur le visage, les avocats ont formé une haie d'honneur pour les invités de l'audience de rentrée. Le barreau de Saint-Denis a pu compter sur le soutien de l'intersyndicale des magistrats et de fonctionnaires (Union Syndicale des Magistrats ; Syndicat de la Magistrature ; UNSA Justice ; CGT) qui avait appelé, le 18 février, magistrats et fonctionnaires au boycott de cette audience.
Le procureur en personne a tenté d’empêcher les avocats d’envahir la salle d’audience. Les avocats non invités n’ont pas pu pénétrer dans la salle.
Au nom de ses confrères, le bâtonnier Guillaume de Gery dit attendre du gouvernement "une main tendue. (...) On ne sait pas aujourd’hui où veut en venir le pouvoir exécutif. Est-ce que le but c’est de supprimer une partie des cabinets d’avocats ? Mais disons-le : mettons un numerus clausus ! Mais pas en organisant le désordre comme le gouvernement le fait actuellement."
Il est interrogé par Régis Labrousse :
Toute occasion est bonne pour se faire entendre. C'était le cas ce vendredi après-midi à quelques minutes de l'audience de rentrée du Tribunal de grande instance de Saint-Denis.
Les avocats ont mené une nouvelle action de protestation pour dire non à la mouture actuelle de la réforme des régimes spéciaux. Masque "anti-Macronavirus" sur le visage, les avocats ont formé une haie d'honneur pour les invités de l'audience de rentrée. Le barreau de Saint-Denis a pu compter sur le soutien de l'intersyndicale des magistrats et de fonctionnaires (Union Syndicale des Magistrats ; Syndicat de la Magistrature ; UNSA Justice ; CGT) qui avait appelé, le 18 février, magistrats et fonctionnaires au boycott de cette audience.
Le procureur en personne a tenté d’empêcher les avocats d’envahir la salle d’audience. Les avocats non invités n’ont pas pu pénétrer dans la salle.
Au nom de ses confrères, le bâtonnier Guillaume de Gery dit attendre du gouvernement "une main tendue. (...) On ne sait pas aujourd’hui où veut en venir le pouvoir exécutif. Est-ce que le but c’est de supprimer une partie des cabinets d’avocats ? Mais disons-le : mettons un numerus clausus ! Mais pas en organisant le désordre comme le gouvernement le fait actuellement."
Il est interrogé par Régis Labrousse :