
Alors que le confinement a considérablement restreint les déplacements des véhicules depuis le 17 mars, l’UFC-Que Choisir rend publique une étude qui appelle les pouvoirs publics à imposer aux assureurs automobiles de rétrocéder les économies liées au confinement par une baisse de 2,2 milliards d’euros des cotisations.
"Les consommateurs s’acquittent de près de 500 euros TTC par an et par véhicule au titre de leurs cotisations d’assurance automobile. Alors que les deux tiers des primes sont habituellement affectés (68 %) à l’indemnisation des sinistres, la chute du trafic automobile et des accidents profite à plein aux assureurs, comme l’ont déjà reconnu trois mutuelles, qui ont consenti des gestes tarifaires envers tout ou partie de leurs clients", rapporte l'association de défense des consommateurs.
En effet, depuis les restrictions de déplacements, "la fréquence des accidents corporels a chuté de 91 % et devrait rester durablement en deçà de sa moyenne historique", note l'UFC-Que Choisir. À partir de trois scénarios de reprise du trafic, il est estimé que "la baisse des indemnisations pourrait générer une économie allant de 1,4 à 2,3 milliards d’euros au profit des assureurs". Selon un scénario médian, qui prévoit un retour à la normale à horizon mi-juillet, la baisse des indemnisations serait de l’ordre de 1,8 milliard d’euros.
Alors que la crise du coronavirus touche les ménages au portefeuille, l'association souhaite que les économies des assureurs bénéficient intégralement aux assurés. "Pour que la baisse des cotisations soit strictement égale à celle des indemnisations, les assureurs doivent diminuer davantage le montant des primes. En effet, ces dernières comprennent des taxes proportionnelles qu’ils collectent pour l’État. En conséquence, le scénario médian de l’association appelle à une réduction de 2,2 milliards d’euros des cotisations, soit une baisse de 50 euros par automobile et 29 euros par moto", exprime l'association. Une démarche jugée "pleinement légitime puisque la loi prévoit que les assurés peuvent obtenir une réduction du montant de leur prime en cas de diminution du risque au cours de leur contrat".
L'UFC-Que Choisir demande donc publiquement au ministre de l’Économie et des Finances d’imposer aux assureurs automobiles de rétrocéder leurs économies liées au confinement par une baisse des primes permettant de conforter le budget des ménages. En attendant, elle met à disposition de ces derniers un courrier-type pour réclamer une baisse de cotisation auprès des assureurs.
"Les consommateurs s’acquittent de près de 500 euros TTC par an et par véhicule au titre de leurs cotisations d’assurance automobile. Alors que les deux tiers des primes sont habituellement affectés (68 %) à l’indemnisation des sinistres, la chute du trafic automobile et des accidents profite à plein aux assureurs, comme l’ont déjà reconnu trois mutuelles, qui ont consenti des gestes tarifaires envers tout ou partie de leurs clients", rapporte l'association de défense des consommateurs.
En effet, depuis les restrictions de déplacements, "la fréquence des accidents corporels a chuté de 91 % et devrait rester durablement en deçà de sa moyenne historique", note l'UFC-Que Choisir. À partir de trois scénarios de reprise du trafic, il est estimé que "la baisse des indemnisations pourrait générer une économie allant de 1,4 à 2,3 milliards d’euros au profit des assureurs". Selon un scénario médian, qui prévoit un retour à la normale à horizon mi-juillet, la baisse des indemnisations serait de l’ordre de 1,8 milliard d’euros.
Alors que la crise du coronavirus touche les ménages au portefeuille, l'association souhaite que les économies des assureurs bénéficient intégralement aux assurés. "Pour que la baisse des cotisations soit strictement égale à celle des indemnisations, les assureurs doivent diminuer davantage le montant des primes. En effet, ces dernières comprennent des taxes proportionnelles qu’ils collectent pour l’État. En conséquence, le scénario médian de l’association appelle à une réduction de 2,2 milliards d’euros des cotisations, soit une baisse de 50 euros par automobile et 29 euros par moto", exprime l'association. Une démarche jugée "pleinement légitime puisque la loi prévoit que les assurés peuvent obtenir une réduction du montant de leur prime en cas de diminution du risque au cours de leur contrat".
L'UFC-Que Choisir demande donc publiquement au ministre de l’Économie et des Finances d’imposer aux assureurs automobiles de rétrocéder leurs économies liées au confinement par une baisse des primes permettant de conforter le budget des ménages. En attendant, elle met à disposition de ces derniers un courrier-type pour réclamer une baisse de cotisation auprès des assureurs.