Ils étaient une cinquantaine, entre 14h et 17h30, cet après-midi, devant le Conseil Général. A l’intérieur, s’y tenait une réunion entre les deux collectivités, au sujet de l’emploi notamment, dans le cadre des États généraux. C’est à 14h30 qu’ils ont été reçus. Ils ont rédigé, avec l’aide de deux élus, une motion adressée au Premier ministre, qui a ensuite été signée par Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, et Paul Vergès, président de la Région.
Cette motion fait état de la situation des assistants d’éducation, toujours figée. « A ce jour, nous sommes toujours dans l’attente qu’une solution soit trouvée », affirme Marie, qui risque de se retrouver au chômage car son contrat arrive bientôt à terme. « Nous attendons également une réponse des élus de l’UMP. Le maire du Tampon, Didier Robert, est allé défendre notre cause à Paris et nous attendons qu’il nous fasse part d’une solution ».
Au total, ce sont 348 assistants d’éducation qui attendent du Premier ministre un gel des recrutements et le maintien de leur poste. Un grand nombre d’entre eux sont des pères et des mères de famille qui exercent leur emploi depuis plus de six ans, voire onze ans pour certains.
Les assistants d’éducation attendent également que la proposition de loi soumise au Premier ministre la semaine dernière par Huguette Bello passe en première lecture devant l’Assemblée Nationale. La député-maire suggère une taxe additionnelle sur le tabac pour financer les emplois des assistants d’éducation.