Le « Kollektif des assistants d’éducation de l’île de la Réunion » et la Kassed (Association réunionnaise des assistants d’éducation) se sont donné rendez-vous le mercredi 17 juin prochain devant le Rectorat pour obtenir un Conseil. Les agents de l’Etat non titulaires se dirigeront ensuite vers la Préfecture pour déposer une motion. Objectif : demander au Gouvernement de pérenniser les contrats des 348 assistants d’éducation de l’île.
L’intersyndicale, à savoir le Snalc, le Snes, le Cftc et le Safptr attendent du Gouvernement une pérennisation des assistants d’éducation, étant donné leur ancienneté et « du fait qu’un certains nombre d’entre eux sont aujourd’hui des pères et des mères de famille » affirme Eddy Couillaud, représentant syndical du Snalc et co-fondateur de Kassed. Un grand nombre d’agents occupent leur postes depuis onze ans. « Aujourd’hui l’Etat veut nous accompagner vers les secteur marchand alors que l’heure est au licenciement sur le marché » s’insurge Brigitte Restia, assistante d’éducation. De son côté, Eddy Couillaud rappelle que les écoles ont besoin des assistants d’éducation et qu’elles se mettent à chercher de nouveaux agents, « mais en contrats précaires. Il faut croire que « les assistants d’éducation coûtent trop cher à l’Etat ».
Le Rectorat a mis en place une cellule de reclassement et d’accompagnement vers le secteur marchand. « On ne voit pas le rapport entre le secteur marchand et l’éducation nationale » s’étonne Eddy Couillaud. « On nous demande de partir sans que nous ayons eu aucune reconnaissance et d’aborder le secteur marchand sans formation. Nous devons rester dans l’Education nationale, c’est une évidence ».