"J’ai planté des arums le long des cheminements et autour des terrasses pour égayer le gîte, donner une touche de couleur", se défend le gîteur de la Roche Ecrite. La touche finale d’un programme de rénovation dont a bénéficié l'établissement. Mais vendredi 10 novembre dernier, l'homme a été averti par l’intermédiaire de l’association des gestionnaires des gîtes de montagne (AGGM), sur ordre de l’ONF, qu’il lui fallait arracher les arums plantés puisque l'espèce ornementale est interdite sur ce site protégé.
"C’est dommage, je les ai plantés l’année dernière et les gens qui venaient au gîte les appréciaient et les prenaient même en photos".
L’arrachage de ces arums, "une décision insensée" pour les habitués du gîte.
Contactée, l’ONF, en charge du programme de lutte contre les espèces invasives, confirme la décision prise dans le but de restaurer le site, ancienne réserve naturelle aujourd’hui placée sous le domaine de protection du Parc national. Le secteur de la Roche Ecrite constitue en effet le dernier sanctuaire du Tuit Tuit, oiseau endémique en voie de disparition. "Le gîteur a pris la liberté de planter cette espèce exotique et potentiellement invasive sans concertation", indique Willy Técher, agent patrimonial à l’ONF. L’ONF qui explique lutter également contre d’autres espèces ornementales telles que l’hortensia ou le troène dans le secteur.
Des solutions alternatives ont été proposées au gîte afin d’habiller les nouvelles allées en bois. "Des espèces endémiques arbustives, comme le fleur jaune ou l’ambaville que l’on retrouve dans le secteur sont davantage appropriées".
"C’est dommage, je les ai plantés l’année dernière et les gens qui venaient au gîte les appréciaient et les prenaient même en photos".
L’arrachage de ces arums, "une décision insensée" pour les habitués du gîte.
Contactée, l’ONF, en charge du programme de lutte contre les espèces invasives, confirme la décision prise dans le but de restaurer le site, ancienne réserve naturelle aujourd’hui placée sous le domaine de protection du Parc national. Le secteur de la Roche Ecrite constitue en effet le dernier sanctuaire du Tuit Tuit, oiseau endémique en voie de disparition. "Le gîteur a pris la liberté de planter cette espèce exotique et potentiellement invasive sans concertation", indique Willy Técher, agent patrimonial à l’ONF. L’ONF qui explique lutter également contre d’autres espèces ornementales telles que l’hortensia ou le troène dans le secteur.
Des solutions alternatives ont été proposées au gîte afin d’habiller les nouvelles allées en bois. "Des espèces endémiques arbustives, comme le fleur jaune ou l’ambaville que l’on retrouve dans le secteur sont davantage appropriées".