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Les artisans péi ne doivent plus rester en marge de l’habitat réunionnais

Par les temps qui courent, la synergie entre les institutions doivent être une priorité pour développer l'activité économique de l'île mais aussi rendre une copie encore plus qualitative des conditions d'habitat du Réunionnais. C'est tout l'objet du rapprochement de la Chambre de métiers et de l'artisanat avec la SICA Habitat Réunion. La démarche de rencontre et de communication envers les professionnels de la zone Ouest qui se tient aujourd'hui à Saint-Paul continuera dans les prochaines semaines aux quatre coins de l'île.

Ecrit par Ludovic Grondin – le vendredi 01 avril 2011 à 13H20

Peu connue auprès du grand public, la SICA Habitat Réunion intervient, depuis 1981, dans l’amélioration de l’habitat péi. Étude et aménagement des quartiers, constitution du dossier de permis de construire, consultation des entreprises ou encore suivi des travaux constituent le socle de l’action de la SICA Habitat Réunion.

L’objectif de cette journée est de mettre face à face le donneur d’ordre et l’artisan, le plus souvent écarté de la commande publique, notamment dans le secteur du bâtiment. Or, il se trouve que, justement, la SICA Habitat Réunion est à la recherche de cette expertise de l’artisan réunionnais, pour des commandes publiques entre 15 et 20.000 euros, et surtout sur des compétences ciblées.

Un vivier à exploiter

De son côté, « la Chambre de métiers et de l’artisanat possède un carnet de 13.000 ressortissants dont 50% sont des artisans qui opèrent dans le secteur du bâtiment », précise Bernard Picardo, son président. Un carnet d’adresses assez étoffé donc, pour répondre à l’attente de la SICA.

« Nous avons chaque année environ 1.200 dossiers de demandes de financement pour l’amélioration de l’habitat ainsi qu’environ 200 à 300 projets pour l’accession sociale à la propriété », résume Jean-Marc Clain, le directeur de la SICA Habitat Réunion. Dans ces conditions, le réseau d’artisans de la Chambre consulaire est un vivier que l’organisme souhaite encore plus exploiter.

« Il s’agit que nos entreprises comprennent bien le rôle de la SICA. Elles ont besoin d’entreprises artisanales, nous sommes là pour leur proposer leurs compétences. S’il le faut, à la Chambre nous sommes également prêt à offrir toute formation ou tout accompagnement pour guider encore mieux l’artisan. Il faut que nos artisans aillent un peu plus vers la commande publique », poursuit Bernard Picardo.

Cette première rencontre entre entrepreneurs et la SICA qui a lieu aujourd’hui à l’antenne Ouest de la Chambre consulaire tournera dans les prochaines semaines aux quatre coins de l’île promet Bernard Picardo.

 

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