
Durant l’épidémie de chikungunya sur l’île de La Réunion en 2005-2006, les recommandations sur les mesures de protection antimoustique par répulsifs à l’attention des jeunes enfants ont varié. Le groupe de pédiatrie tropicale et les professionnels de la petite enfance de l'île ont réalisé une enquête sur l'usage des insectifuge et des moustiquaires sur les enfants.
La population cible était les enfants de moins de 30 mois séjournant sur l’île durant l’épidémie de chikungunya. L’enquête s’est déroulée en face-à-face avec les parents dans des centres de PMI et des crèches des quatre régions principales de l’île du 15/03/09 au 15/04/2009.
Apparition d'effets secondaires chez les nourrisson
Résultat, sur 382 enfants de moins de 30 mois (dont 219 en PMI, 116 en crèche et les 47 pré-enquêtés (21 enfants d’élèves infirmières et 26 enfants consultants)), au moins un insectifuge cutané a été appliqué chez 74% de ces nourrissons pour les protéger des piqûres de moustiques durant la journée pendant l’épidémie de chikungunya.
Les principales substances insectifuges utilisées étaient l’IR3535® (77%) et le citriodiol (17%). Ces produits ont été appliqués plus d’une fois par jour (sur la face, les bras et les membres inférieurs) chez 79% des enfants.
Des effets secondaires cutanés bénins (7,9%) et allergiques généraux (1,8%) ont été observés. Trois enfants ont eu des convulsions fébriles après application d’insectifuge (1,1%), sans que l’imputabilité à ces produits puisse être déterminée.
Réflexion à mener sur la protection des jeunes enfants
Les facteurs favorisant l’usage de produit insectifuge chez l’enfant étaient un âge de plus de 6 mois, un père en activité professionnelle (les enfants de famille de niveau socio-économique faible étaient moins protégés, le prix important de ces produits est un obstacle), un logement avec jardin et une résidence située à l’est de l’île. Soixante-dix pour cent (70%) des enfants étaient également protégés par moustiquaire durant la journée.
Des pratiques d’usage non recommandées ont ainsi été identifiées en termes d’âge limite d’usage, de nombre d’applications quotidiennes et de durée d’utilisation. En complément de la protection par moustiquaire, l’usage des produits insectifuges pourrait avoir contribué à la faible prévalence du chikungunya dans cette population. Des études complémentaires seraient nécessaires pour le confirmer.
La population cible était les enfants de moins de 30 mois séjournant sur l’île durant l’épidémie de chikungunya. L’enquête s’est déroulée en face-à-face avec les parents dans des centres de PMI et des crèches des quatre régions principales de l’île du 15/03/09 au 15/04/2009.
Apparition d'effets secondaires chez les nourrisson
Résultat, sur 382 enfants de moins de 30 mois (dont 219 en PMI, 116 en crèche et les 47 pré-enquêtés (21 enfants d’élèves infirmières et 26 enfants consultants)), au moins un insectifuge cutané a été appliqué chez 74% de ces nourrissons pour les protéger des piqûres de moustiques durant la journée pendant l’épidémie de chikungunya.
Les principales substances insectifuges utilisées étaient l’IR3535® (77%) et le citriodiol (17%). Ces produits ont été appliqués plus d’une fois par jour (sur la face, les bras et les membres inférieurs) chez 79% des enfants.
Des effets secondaires cutanés bénins (7,9%) et allergiques généraux (1,8%) ont été observés. Trois enfants ont eu des convulsions fébriles après application d’insectifuge (1,1%), sans que l’imputabilité à ces produits puisse être déterminée.
Réflexion à mener sur la protection des jeunes enfants
Les facteurs favorisant l’usage de produit insectifuge chez l’enfant étaient un âge de plus de 6 mois, un père en activité professionnelle (les enfants de famille de niveau socio-économique faible étaient moins protégés, le prix important de ces produits est un obstacle), un logement avec jardin et une résidence située à l’est de l’île. Soixante-dix pour cent (70%) des enfants étaient également protégés par moustiquaire durant la journée.
Des pratiques d’usage non recommandées ont ainsi été identifiées en termes d’âge limite d’usage, de nombre d’applications quotidiennes et de durée d’utilisation. En complément de la protection par moustiquaire, l’usage des produits insectifuges pourrait avoir contribué à la faible prévalence du chikungunya dans cette population. Des études complémentaires seraient nécessaires pour le confirmer.