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[Les anti-Chroniques biscornues de Tonton] Comme un pied-de-nez à la morosité : Moucatage quand tu nous tiens…

L’air du temps sent mauvais ; il pue, il chlingue. Télés, journaux, médias en ligne, ce ne sont que massacres entre amis, coups sur femmes et enfants, massacres y compris sans tronçonneuse, chômage, pauvreté, virus à tous les étages, 600.000 morts du coromachin au Brésil, guerre au Nagorny-Karabak, pouvoir d’achat en chute libre, tortues et dauphins empoisonnés par nos déchets… j’en passe et des plus saumâtres. Alors, en ce jour encore moins béni que les autres, je ne ferai que dans la dérision. Histoire de vous mettre sur les rails des zygomatiques en ligne. Avec, par exemple, un éloge de la paresse (Erasme me pardonne cet affront), le plaisir de ne rien faire, de coincer la bulle dans un monde vivant (si on peut dire) à 200 à l’heure, de flemmarder sans mauvaise conscience, d’être béat les doigts de pied en éventail ! Mais aussi le plaisir que procure la lecture. Je précise d’ailleurs que même le diplodocus que je suis n’a rien contre le livre informatique, même si j’adore le parfum des pages que l’on fait défiler entre ses doigts : si cela permet de ramener les gens vers la lecture et de ne plus abattre des forêts pour en faire du papier, je suis pour. Pour vous aider à décoincer le temps d’une journée, j’ai choisi des citations d’auteurs connus ou pas. Na point d’triage dans mon café. Joyeuse rigolade à tous.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 13 septembre 2021 à 15H42

Je ne pense jamais, cela me fatigue ; ou si je pense, je ne pense à rien (Courteline).
Le mouton paresseux trouve sa laine trop lourde (proverbe anglais).
Rien ne me fascine plus que le travail ; je peux rester assis et le contempler pendant des heures (Jérome K. Jérome).
C’est faire honneur au soleil que de se lever après lui (Yvan Audouard).
Je vais élever des escargots… leur lenteur m’apaise (Patrick Cauvin).
De temps en temps, il faut se reposer de ne rien faire (Jean Cocteau).
La paresse est la mère miraculeuse du travail… parce que le père est totalement inconnu (Feydeau).
Je suis si paresseuse que je ne fais même pas mon âge (Yvette Guilbert).
Il est impossible d’apprécier  la paresse… sauf si l’on a beaucoup de travail (Jérome K. Jérome).
La paresse a cela de mortel que, dès qu’on en triomphe, on la sent qui renaît (Jules Renard).
Un paresseux est un homme qui ne fait pas semblant de travailler (Alphonse Allais).
La paresse est un mode de conditionnement physique tout-à-fait recommandable, comme le prouve le sourire de Bouddha, lequel témoigne d’une excellente forme (Bernard Arcand).
La paresse est utile à cause de l’effort qu’elle demande pour être surmontée (Tristan Bernard).
La vérité est un luxe de paresseux (Jean Cocteau).
Faut-il réagir contre la paresse des voies ferrées entre deux passages de trains ? (Marcel Duchamp).
N’anticipez pas sur les problèmes, ne vous inquiétez pas d’avance de ce qui n’arrivera peut-être pas (Benjamin Franklin).
C’est une mauvaise action d’accélérer la vie. Vous en supprimez les deux éléments sauveurs ; la distraction et la paresse (Giraudoux).
De même les paresseux essaient en vain de travailler… moi j’essaie en vain de ne rien faire (Sacha Guitry).
Jouir du jour présent (carpe diem) sans te fier le moins du monde au lendemain (Horace).
Paresse : habitude prise de se reposer avant la fatigue (Jules Renard).
En Provence, le soleil se lève deux fois, le matin et après la sieste (Yvan Audouard).
J’ai trop d’énergie pour travailler (Marcel Achard).
J’ai toujours remis au surlendemain ce que j’aurais parfaitement pu faire l’avant-veille (Alphonse Allais).
Lire un roman qui vous emporte, que vous ne pouvez pas lâcher, que vous essayez de faire durer comme un plaisir toujours reconduit reste un des grands bonheurs de notre vie de chaque jour (Jean d’Ormesson).
Hâtons-nous de succomber à la tentation avant qu’elle ne s’éloigne (Epicure).
La pensée est le labeur de l’intelligence, la rêverie en est la volupté (Victor Hugo).
Sachez vous éloigner car quand vous reviendrez à votre travail, votre jugement sera plus sûr (Léonard de Vinci).
Si tu es capable de passer une après-midi sans rien faire, de façon totalement futile, alors tu as appris à vivre (Lin Yutang).
Une règle d’or : faire peu de choses (Montherlant).
Que de temps perdu à gagner du temps ! (Paul Morand).
Le temps de lire, comme le temps d’aimer, dilate le temps de vivre (Daniel Pennac).
Je sais pourquoi je déteste le dimanche : des gens, occupés à ne rien faire, se permettent d’être oisifs comme moi (Jules Renard).
Un érudit est un paresseux qui passe son temps à étudier. Ses erreurs sont plus dangereuses que ses lacunes (George Bernard Shaw).
Le vrai paresseux serait peut-être celui qui aurait besoin d’un autre pour dormir à sa place (Jacques Sternberg).
Si le travail est l’opium du peuple, alors, je ne veux pas finir drogué (Boris Vian).
Un paresseux est tout simplement un homme qui ne fait pas semblant de travailler (Tristan Bernard).
Le rêve est une dimension essentielle de l’existence et la poésie permet ce rêve (Jacques Chirac).
L’herbe a si peu de choses à faire que je voudrais être du foin (Emilie Dickinson). 
Une île paresseuse où la nature donne des arbres singuliers et des fruits savoureux ; des hommes dont le corps est mince et vigoureux et des femmes dont l’oeil par sa franchise étonne (Baudelaire, la Malbaraise).
Trop de repos n’a jamais fait mourir personne (Tristan Bernard).
La contemplation du temps est la clef de la vie humaine (Simone Weil).
Quand je réveille mon chat, il a l’air reconnaissant de celui à qui on donne l’occasion de se rendormir (Yvan Audouard).
Béni soit celui qui inventa le sommeil (Cervantès).
La vie n’est pas le travail : travailler sans cesse rend fou (Charles de Gaulle).
La vraie paresse, c’est de se lever à 6 heures du matin pour avoir plus de temps à ne rien faire (Tristan Bernard).
Un métier est une conspiration contre la paresse (George Bernard Shaw).
Rien ne sert d’être vivant s’il faut que l’on travaille (André Breton).
Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin sans fatigue (Alexandra David-Néel). 
La peur de l’ennui est la seule excuse du travail (Jules Renard).
Quand on ne travaillera plus les lendemains des jours de repos, la fatigue sera vaincue (Alphonse Allais).
Le temps perdu ne se rattrape jamais. Alors, continuons de ne rien faire (Alphonse Allais).
Que la paresse soit un des péchés capitaux nous fait douter des six autres (Robert Sabatier).
Vieillir est le meilleur moyen de ne pas mourir jeune… à condition de ne pas trop se fatiguer (Jules Bénard).
Voilà, amis et autres. Don’t panic ! Ne vous fatiguez pas : ne jamais remettre à demain ce que vous pourriez très bien faire… après-demain. Comme dit l’ami Jardinot : « Atotion cardiaque ! »

 

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