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Les agriculteurs trafiquants de zamal : Le « Cerveau » de la bande en liberté

Il était à la tête d’un réseau familial de trafic de zamal à Sainte-Suzanne. Interpellé en 2017, Emile Cerveau, 47 ans, avait ensuite été condamné à deux ans de prison. Pour son frère, son fils et sa compagne, du sursis. Quant aux agriculteurs, deux d’entre eux ont écopé de prison ferme.   Le trafic, basé […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 05 septembre 2019 à 11H59

Il était à la tête d’un réseau familial de trafic de zamal à Sainte-Suzanne. Interpellé en 2017, Emile Cerveau, 47 ans, avait ensuite été condamné à deux ans de prison. Pour son frère, son fils et sa compagne, du sursis. Quant aux agriculteurs, deux d’entre eux ont écopé de prison ferme.
 
Le trafic, basé sur du zamal fourni par un réseau d’agriculteurs aurait débuté en 2013, permettant une entrée de 4 à 5.000 euros par mois. Lors de la perquisition du domicile familial, les gendarmes avaient découvert 108 kilos de zamal, des sommes d’argent en liquide, des bijoux, plusieurs véhicules, du matériel hi-fi et des caméras de surveillance sur la propriété. Beaucoup pour une famille qui prétendait vivre du RSA. L’estimation de la valeur des stupéfiants : environ 100.000 euros.
 
Emile Cerveau, sa compagne, son frère, deux agriculteurs et la compagne d’un d’entre eux avaient décidé de faire appel. L’affaire a été renvoyée au 31 octobre prochain, mais il était donc question de décider du maintien en détention ou non d’Emile Cerveau – le seul étant détenu – jusqu’à cette date.

Si le procureur a été favorable à sa détention, l’avocate du prévenu a rappelé que « l’enquête est terminée et qu’il n’y a donc pas de risque de pressions sur les témoins ». Elle a aussi rappelé qu’il a déjà effectué 16 mois de détention et qu’il lui en reste neuf à effectuer. Comptant sur les demandes de mise en liberté et remises de peine, « il ne restera de toute façon pas bien longtemps en prison », ajoute-t-elle.

« Je ne recommencerai plus et j’irai chercher du boulot », a assuré Émile Cerveau. Il est donc reparti libre, sous contrôle judiciaire, pour comparaître à nouveau devant la cour d’appel le 31 octobre prochain.

 

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