Je suis comme vous : les prix actuels des fruits et légumes-pays me font frémir. D’autant plus frémir que, comme la plupart d’entre vous, je dispose de moyens financiers plus que limités.
Mais dans toute la mesure du possible, je me force à consommer pays. Sauf qu’au lieu d’acheter un kilo de tomates (lorsque j’en trouve de consommables), je n’en prend qu’une livre. Et je modifie un peu ma recette de rougail-saucisse.
Je précise : ce n’est pas par charité, mais par raison et par solidarité. Pour cause de "main droite/main gauche", si vous préférez.
Je m’explique : en temps normal, lorsque nos étals regorgent de beaux légumes appétissants, de magnifiques fruits gorgés de soleil, de belles volailles non engraissées à la pompe-vélo, et que leur prix est au plus bas, nous sommes tous très heureux de clamer que nos agriculteurs sont au top-niveau. Et alors… nous en achetons tant, boulimiques que nous sommes, que nous en jetons beaucoup, souvent trop, à la poubelle. Ce qui est indécent en soi.
Et nous sommes heureux de dire merci à ces planteurs et éleveurs, qui nous permettent ainsi de gaspiller à bas prix.
Il est alors inacceptable à mes yeux de gueuler d’indignation en période d’exception.
Lorsque les champs sont rasés par trois "cyclones" successifs (appelez ça comme vous voudrez, pour le résultat, c’est du pareil au même), que nos gens des campagnes ont le moral au plus bas parce que leurs productions sont rasées et que leur bétail n’a plus de nourriture, je trouve logique que les prix enflent. Ils doivent vendre plus cher parce que eux aussi ont des familles à nourrir, des prêts à rembourser, des forfaits mensuels à honorer (télé, EDF, eau, loyer, etc.)
En temps normal, nos producteurs s’échinent à nous rendre la vie plus belle ? En temps de catastrophes naturelles, nous devons être là pour eux !
Nous pouvons toujours continuer de gémir sur la cherté des prix agricoles. Mais cessons de dauber sur le compte du monde agricole.
Parce que sans eux, que mangerions-nous ? Des salades, des carottes, de la viande industrielles à base de soja ?
La terre lé loin en bas-là-bas, camarade. Lo rein i fé mal !Bande z’agriculteurs lé deboute depu grand-matin 4 heures et i sa jamais en vacances.
In peu d’compréhension la jamais fé mal la guèle domoune !
Je pense exprimer ici le sentiment de beaucoup et ce ne sont pas mes amis de Zinfos 974 qui diront le contraire.
Les agriculteurs ont besoin de nous comme nous avons besoin d’eux. Vous ne trouvez pas que cela mérite réflexion ?
Mais dans toute la mesure du possible, je me force à consommer pays. Sauf qu’au lieu d’acheter un kilo de tomates (lorsque j’en trouve de consommables), je n’en prend qu’une livre. Et je modifie un peu ma recette de rougail-saucisse.
Je précise : ce n’est pas par charité, mais par raison et par solidarité. Pour cause de "main droite/main gauche", si vous préférez.
Je m’explique : en temps normal, lorsque nos étals regorgent de beaux légumes appétissants, de magnifiques fruits gorgés de soleil, de belles volailles non engraissées à la pompe-vélo, et que leur prix est au plus bas, nous sommes tous très heureux de clamer que nos agriculteurs sont au top-niveau. Et alors… nous en achetons tant, boulimiques que nous sommes, que nous en jetons beaucoup, souvent trop, à la poubelle. Ce qui est indécent en soi.
Et nous sommes heureux de dire merci à ces planteurs et éleveurs, qui nous permettent ainsi de gaspiller à bas prix.
Il est alors inacceptable à mes yeux de gueuler d’indignation en période d’exception.
Lorsque les champs sont rasés par trois "cyclones" successifs (appelez ça comme vous voudrez, pour le résultat, c’est du pareil au même), que nos gens des campagnes ont le moral au plus bas parce que leurs productions sont rasées et que leur bétail n’a plus de nourriture, je trouve logique que les prix enflent. Ils doivent vendre plus cher parce que eux aussi ont des familles à nourrir, des prêts à rembourser, des forfaits mensuels à honorer (télé, EDF, eau, loyer, etc.)
En temps normal, nos producteurs s’échinent à nous rendre la vie plus belle ? En temps de catastrophes naturelles, nous devons être là pour eux !
Nous pouvons toujours continuer de gémir sur la cherté des prix agricoles. Mais cessons de dauber sur le compte du monde agricole.
Parce que sans eux, que mangerions-nous ? Des salades, des carottes, de la viande industrielles à base de soja ?
La terre lé loin en bas-là-bas, camarade. Lo rein i fé mal !Bande z’agriculteurs lé deboute depu grand-matin 4 heures et i sa jamais en vacances.
In peu d’compréhension la jamais fé mal la guèle domoune !
Je pense exprimer ici le sentiment de beaucoup et ce ne sont pas mes amis de Zinfos 974 qui diront le contraire.
Les agriculteurs ont besoin de nous comme nous avons besoin d’eux. Vous ne trouvez pas que cela mérite réflexion ?