L’association de défense des agriculteurs est en colère contre le préfet et entend le faire savoir sous les fenêtres de la préfecture.
Les agriculteurs membres de l’ADEFAR sont remontés contre les propos d’Amaury de Saint-Quentin. Ils sont accompagnés par la députée Huguette Bello et l’élu EELVR de la CINOR et de Saint-Denis Jean-Pierre Marchau.
Le 5 avril dernier, le représentant de l’Etat était allé promouvoir la filière bovine et laitière péi lors d’un déplacement chez un exploitant de la Plaine des Cafres.
A cette occasion, il avait tenu des propos sur les agriculteurs qui font partie de l’ADEFAR. Ces derniers sont ruinés à cause de la maladie de leucose bovine qui touche une grande partie du cheptel. Mais son incidence sur la santé humaine n’a jamais été démontré en l’état des études actuelles. Ce qui a laissé dire au préfet que, sans les nommer, ces agriculteurs regroupés en collectif, étaient des ignorants sur cette question de la leucose.
« Il a tenu ces propos alors que nous étions absents. Nous ne voulons pas rester des ‘ignorants’, c’est pourquoi nous faisons la démarche de venir jusqu’aux portes de la préfecture car nous voulons obtenir des réponses précises et des explications fondées sur ces nouveaux qualificatifs envers l’ADEFAR. Comment et pourquoi l’ADEFAR, les familles qu’elle défend, ainsi que le Pr. Gilbert Mouthon, nommé par les deux tribunaux de La Réunion dans les procédures des éleveurs adhérents à l’ADEFAR, sommes des ignorants ? », questionne Annie Claude Abriska, la présidente de l’ADEFAR.