Dans quelques semaines, Nicolas Alaguirissamy récoltera ses pastèques sur son exploitation agricole de Saint-Pierre. Une récolte raisonnée qui s’annonce prometteuse. Du moins, il l’espère. Car, dimanche dernier, le Saint-Pierrois est tombé nez à nez avec trois chasseurs et leurs chiens. Fusils à la main, les hommes originaires de Saint-Paul s’adonnaient à leur passion : la chasse aux lièvres, ouverte depuis le 1er mai dernier.
"Je n’ai rien contre les chasseurs. Ils sont utiles pour la régulation du gibier. Mais, la moindre des choses est de demander la permission avant de chasser. Mon terrain est très fragile. Je passe plus de temps sur mon exploitation que chez moi", souligne l’agriculteur, ce mardi. Et de poursuivre : "J’ai déjà retrouvé mes tuyaux criblés de balles. Qui paye dans ce cas, si je ne sais pas qui était présent sur mon terrain ?"
A ses côtés, Frédéric Vienne, président de la chambre d'agriculture, pointe du doigt une certaine "incivilité" de quelques chasseurs. "Depuis la crise sanitaire, les terrains agricoles sont de plus en plus fréquentés. Certains chiens s’attaquent même aux poulaillers. C'est un problème d'éducation", déplore-t-il. Pour contrer ce phénomène, une rencontre avec la fédération départementale des chasseurs sera prochainement organisée, assure le président.
De son côté, Patrick Beaudron, président de la fédération des chasseurs, condamne fermement les pratiques de certains licenciés. "Pour chasser, il y a trois règles : détenir un permis de chasse, la validité de l’année en cours, et l’accord du propriétaire", rappelle-t-il.
Bien conscient du travail de pédagogie à mener avec les chasseurs, des échanges sont régulièrement planifiés dans un "esprit de vivre-ensemble avec les agriculteurs", conclut Patrick Beaudron.
Pour rappel, le domaine agricole représente l’essentiel des territoires de chasse du domaine privé, soit 45 000 ha. Il existe également des parcs de chasse privés, destinés uniquement à la chasse aux cerfs.
"Je n’ai rien contre les chasseurs. Ils sont utiles pour la régulation du gibier. Mais, la moindre des choses est de demander la permission avant de chasser. Mon terrain est très fragile. Je passe plus de temps sur mon exploitation que chez moi", souligne l’agriculteur, ce mardi. Et de poursuivre : "J’ai déjà retrouvé mes tuyaux criblés de balles. Qui paye dans ce cas, si je ne sais pas qui était présent sur mon terrain ?"
A ses côtés, Frédéric Vienne, président de la chambre d'agriculture, pointe du doigt une certaine "incivilité" de quelques chasseurs. "Depuis la crise sanitaire, les terrains agricoles sont de plus en plus fréquentés. Certains chiens s’attaquent même aux poulaillers. C'est un problème d'éducation", déplore-t-il. Pour contrer ce phénomène, une rencontre avec la fédération départementale des chasseurs sera prochainement organisée, assure le président.
De son côté, Patrick Beaudron, président de la fédération des chasseurs, condamne fermement les pratiques de certains licenciés. "Pour chasser, il y a trois règles : détenir un permis de chasse, la validité de l’année en cours, et l’accord du propriétaire", rappelle-t-il.
Bien conscient du travail de pédagogie à mener avec les chasseurs, des échanges sont régulièrement planifiés dans un "esprit de vivre-ensemble avec les agriculteurs", conclut Patrick Beaudron.
Pour rappel, le domaine agricole représente l’essentiel des territoires de chasse du domaine privé, soit 45 000 ha. Il existe également des parcs de chasse privés, destinés uniquement à la chasse aux cerfs.