
Les agriculteurs de la CGPER sont en colère. Depuis ce matin, ils bloquent l'entrée de la Saphir à Saint-Pierre et réclament des mesures d'indemnisation pour les pertes engendrées dans leurs exploitations du fait de l'impossibilité d'irriguer les cultures depuis 15 jours, la faute, encore une fois, à l'arrêt du captage du Bras de la Plaine. Pour Jean-Bernard Maratchia, le vice-président de la CGPER, la situation est particulièrement inquiétante pour les jeunes plans de cannes à sucre. En outre, selon lui, certains maraîchers et pépiniéristes auraient tout perdu de ne pas avoir pu irriguer durant ces deux dernières semaines.
Une rencontre avec un élu du Département?
Pour les agriculteurs, la situation est d'autant plus frustrante qu'ils pensaient pouvoir irriguer dès aujourd'hui suite à l'annonce de la remise en marche du captage du Bras de la Plaine dimanche. Finalement, de nouvelles précipitations ont causé une forte turbidité de l'eau et le captage a été à nouveau arrêté (lire ici : Un nouveau plan de coupures d'eau pour les villes du Sud)
La CGPER souhaitent donc des mesures exceptionnelles face à cette situation particulièrement délicate en raison de la sécheresse qui sévit dans le Sud, cumulée à l'impossibilité d'irriguer. Il réclament qu'un élu du Conseil général vienne les rencontrer pour leur faire des propositions concrètes. Ils ont d'ailleurs prévenu qu'ils ne feraient, eux-même aucune proposition écrite comme ils l'ont déjà fait la semaine dernière.
Les canalisation pour l'eau potable et l'irrigation séparées
Bernard Maratchia ne mâche pas ses mots et évoque "la lourde responsabilité du Conseil général", tout en rappelant qu'à l'origine, la canalisation du Bras de la Plaine avait été mis en place pour l'irrigation. "Aujourd'hui, on emmène de l'eau potable dans ces canalisations. Je ne suis pas contre mais il faut que des mesures soient prises", peste le vice-président de la CGPER qui explique que les agriculteurs pourraient parfaitement irriguer avec de l'eau sale. Conséquence, les agriculteurs souhaitent que dans les années à venir, les canalisations pour l'eau potable et l'irrigation soient séparées. Pour l'heure, ils réclament la mise en place d'un RSA pour ceux qui sont en difficultés.
Une rencontre avec un élu du Département?
Pour les agriculteurs, la situation est d'autant plus frustrante qu'ils pensaient pouvoir irriguer dès aujourd'hui suite à l'annonce de la remise en marche du captage du Bras de la Plaine dimanche. Finalement, de nouvelles précipitations ont causé une forte turbidité de l'eau et le captage a été à nouveau arrêté (lire ici : Un nouveau plan de coupures d'eau pour les villes du Sud)
La CGPER souhaitent donc des mesures exceptionnelles face à cette situation particulièrement délicate en raison de la sécheresse qui sévit dans le Sud, cumulée à l'impossibilité d'irriguer. Il réclament qu'un élu du Conseil général vienne les rencontrer pour leur faire des propositions concrètes. Ils ont d'ailleurs prévenu qu'ils ne feraient, eux-même aucune proposition écrite comme ils l'ont déjà fait la semaine dernière.
Les canalisation pour l'eau potable et l'irrigation séparées
Bernard Maratchia ne mâche pas ses mots et évoque "la lourde responsabilité du Conseil général", tout en rappelant qu'à l'origine, la canalisation du Bras de la Plaine avait été mis en place pour l'irrigation. "Aujourd'hui, on emmène de l'eau potable dans ces canalisations. Je ne suis pas contre mais il faut que des mesures soient prises", peste le vice-président de la CGPER qui explique que les agriculteurs pourraient parfaitement irriguer avec de l'eau sale. Conséquence, les agriculteurs souhaitent que dans les années à venir, les canalisations pour l'eau potable et l'irrigation soient séparées. Pour l'heure, ils réclament la mise en place d'un RSA pour ceux qui sont en difficultés.