
Environ 200 agriculteurs ont défilé ce matin de l’ancienne gare routière de Saint-Denis jusqu'à leur point de chute à la préfecture. Inquiets quant au devenir de la filière canne, ils ont manifesté à l’appel de la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion). Jean-Yves Minatchy et Jean-Bernard Gonthier en tête, respectivement président et vice-président du syndicat agricole, ils ont remis une motion au représentant de l'Etat.
La première - une évidence - demande au gouvernement de réaffirmer la volonté de l'Etat de "pérenniser la filière canne". Preuve que la petite phrase du ministre des Outre mer, Victorin Lurel, devant la commission des affaires économiques du Sénat en novembre n'a pas été complètement évacuée.
Le cabinet de Victorin Lurel avait par la suite effectué une mise au point sur le contenu exact de ce grand oral, en réaffirmant que le ministre n'avait fait qu'anticiper la fin des quotas sucriers. Ce qui n'empêche pas les principaux concernés de douter de l'acharnement du gouvernement à défendre la filière.
La pérennisation de celle-ci irait de pair avec "la garantie des aides financières de l'Etat et de l'Europe", revendiquent encore les agriculteurs dans leur motion.
La première - une évidence - demande au gouvernement de réaffirmer la volonté de l'Etat de "pérenniser la filière canne". Preuve que la petite phrase du ministre des Outre mer, Victorin Lurel, devant la commission des affaires économiques du Sénat en novembre n'a pas été complètement évacuée.
Le cabinet de Victorin Lurel avait par la suite effectué une mise au point sur le contenu exact de ce grand oral, en réaffirmant que le ministre n'avait fait qu'anticiper la fin des quotas sucriers. Ce qui n'empêche pas les principaux concernés de douter de l'acharnement du gouvernement à défendre la filière.
La pérennisation de celle-ci irait de pair avec "la garantie des aides financières de l'Etat et de l'Europe", revendiquent encore les agriculteurs dans leur motion.
