
le débrayage n'a duré qu'une heure. Le public est de nouveau reçu
Des agents des finances publiques ont quitté leur poste ce matin pendant une heure. Ce débrayage est une mise en garde contre la suppression redoutée de postes pour l’exercice budgétaire 2016.
Les arbitrages au niveau gouvernemental vont commencer dans les prochaines semaines dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances. Au niveau national, la Direction générale des Finances publiques annonce vouloir supprimer 2400 postes. Cette coupe va se décliner naturellement dans chaque DRFIP au niveau régional.
Les syndicats locaux (le débrayage de ce matin était porté par la CGTR FP et Solidaires), craignent évidemment que La Réunion soit touchée. "Non seulement on ne pourrait pas supporter des suppressions, mais on demande même des créations de postes", plaide Pierrick Ollivier, secrétaire départemental de la CGTR Finances publiques.
Les syndicats mettent en avant le flux déjà "tendu" proposé aux usagers des centres des impôts. "Les gens attendent des heures."
Ce matin, les usagers ont dû composer avec un nouveau retard, mais pour la bonne cause. "Ils comprennent notre mouvement. Ils sont les premières victimes de ce manque d’effectif", poursuit-il.
Les quatre principaux centres étaient concernés ce matin par ce mouvement : le Butor Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-Benoît.
Les arbitrages au niveau gouvernemental vont commencer dans les prochaines semaines dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances. Au niveau national, la Direction générale des Finances publiques annonce vouloir supprimer 2400 postes. Cette coupe va se décliner naturellement dans chaque DRFIP au niveau régional.
Les syndicats locaux (le débrayage de ce matin était porté par la CGTR FP et Solidaires), craignent évidemment que La Réunion soit touchée. "Non seulement on ne pourrait pas supporter des suppressions, mais on demande même des créations de postes", plaide Pierrick Ollivier, secrétaire départemental de la CGTR Finances publiques.
Les syndicats mettent en avant le flux déjà "tendu" proposé aux usagers des centres des impôts. "Les gens attendent des heures."
Ce matin, les usagers ont dû composer avec un nouveau retard, mais pour la bonne cause. "Ils comprennent notre mouvement. Ils sont les premières victimes de ce manque d’effectif", poursuit-il.
Les quatre principaux centres étaient concernés ce matin par ce mouvement : le Butor Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-Benoît.