Le débrayage perdurait encore hier soir au casino de Saint-Pierre. Le mouvement d’humeur des sept salariés affectés à la sécurité de l’établissement de jeux de hasard sur le front de mer de Saint-Pierre avait débuté lundi à 9h30.
« Désormais, on défend les gens d’entrer », signalait, hier soir, Frédéric Dijoux, représentant syndical de l’Union Régionale, alors que leur débrayage n’entravait pas la circulation des personnes en journée. Comme quatre autres de ses collègues, Frédéric Dijoux reste sous la menace d’un licenciement qu’il conteste.
Les revendications des agents de contrôle et de sécurité du Casino du Sud tiennent en trois points. Ils continuent de réclamer « l’arrêt du harcèlement moral » dont ils se disent victimes de la part de leur supérieur direct, le chef de la sécurité. Ils demandent également son départ.
Enfin, ils ordonnent la levée des « sanctions disciplinaires injustifiées » à leur encontre.
S’il n’était pas perturbé par ce mouvement interne, le casino devait fermer ses portes aux joueurs à 2h du matin.