Le dernier épisode en date est arrivé jeudi dernier. Une réunion publique se tient dans les murs de la salle du conseil. Au menu, une affaire courante : la prise de connaissance du Plan de Prévention des Risques comme cela est légion dans chaque commune de France. Jusque-là, rien d’anormal.
Par contre, sur la lecture des événements qui vont suivre, mairie et élus pro-Bello ont du mal à se mettre d’accord. Le premier à nous répondre est le DGS Doris Carassou.
En réponse à un courrier des lecteurs paru dans la presse locale ce dimanche, il « dément qu’il y ait eu remplacement de M. Jean Bernard Grondin par M. Patrice Lauriol », car dit-il, « M. Lauriol n’a, à aucun moment pris la parole ». Pour rappel, Jean Bernard Grondin, adjoint à l’urbanisme, fait partie des élus qui ont misé sur Huguette Bello. Pour finir, Doris Carassou, directeur général des services, nous informe que c’est bien « Roland Robert qui a présidé la séance » pendant que dans le même temps, les élus dont il est question, ont pris place « sur les sièges réservés au public ».
De son côté, Sylviane Rivière, 1ère adjointe qui a également fait le choix de se ranger aux côtés de la députée saint-pauloise, raconte sa version. « Jean-Bernard Grondin et moi n’étions pas invités à cette réunion. Pourtant, Jean-Bernard Grondin, étant en charge de l’urbanisme, aurait dû être invité par le maire ».
Un épisode fâcheux qui n’est que l’énième d’une longue série d’ignorance volontaire de la part du maire, estime Sylviane Rivière. « On n’est plus du tout convié aux affaires nous concernant. Sans compter les pressions exercées sur nous », précise-t-elle. Autrement dit, la brouille remonte bien à quelques semaines, bizarrement juste après que ces 11 élus fassent part de leur soutien à Huguette Bello.
Questionnée sur la crainte qu’elle et les autres élus concernés, fassent les frais de ce soutien lors du prochain conseil municipal, Sylviane Rivière est on ne peut plus limpide. « C’est comme si on n’avait déjà plus de délégation. Pourtant, nous n’avons reçu aucun courrier en ce sens de la part du maire », assure-t-elle.